Les chevauchées de La Boiteuse

Isabelle & Asphodèle
Generosus equus haud curat latratum canum

Où Isabelle se fait amputer par un mire appelé pour la soigner.

Où Isabelle croise une huvar bien énervée quand elle va vendre ses poulain de l'année à Hugren. Quand deux solitudes se croisent, elles ont vite beaucoup à bavasser.







Où, au détour d'une mission à Elgenn, Isabelle rencontre un inconnu à une vente aux enchères de chevaux. Elle finit par conseiller ce bon monsieur pour l'achat d'une monture pour sa bien-aimée, avant de comprendre qu'il ne s'agit de pas moins que de la tête courronnée du comté.

Où Isabelle, perdue dans une tempête s'engouffre dans une maisonnée où un charmant maraîcher l'accueille pendant deux jours. Entre deux tâches quotidiennes, ils échangent quelques propos sur leur propre solitude et la transaction que représentent des épousailles avant de se quitter, probablement à tout jamais.



Où un groupe de voleurs de chevaux essayent de dérober la monture d'Isabelle et d'un autre client d'une auberge malfamée. Manque de bol pour eux, l'autre n'a pas de pitié. Pour ne pas mourir, la jeune femme doit tuer avant de devoir écouter les conseils de l'assassin expérimenté.

Où Isabelle se fait recruter pour accompagner une fratrie de nantis à travers les duchés pour se rendre au tournois des sacrifiés.



Où Isabelle mord le pavé avant d'être aimablement relevée par un chevalier.

Où Isabelle réceptionne un destrier échappé du Palais des Claveaux. En restituant l'animal, elle tente sa chance auprès de Desmond de Louvière qui, amusé par son effronterie, va lui offrir du travail au sein de ses écuries.

Où un cheval est volé au Palais, sous les yeux d'Isabelle traînée et endeuillée. Après avoir répondu à l'interrogatoire de son maître, elle le suit sur les traces de la monture dérobée, sans se douter que le passé de Desmond de Louvière serait à ce point remué.

Où Isabelle, en fidèle du Temple, s'épand en bavassages sur sa condition, jusqu'à ce que son histoire finissent par raisonner dans l'adorable prêtresse à qui elle s'est confiée. Beaucoup de mots maladroits pour guérir des maux de l'esprit avec un certain repenti sur sa vie.


Où Isabelle sauve une belle balafrée d'une mort assurée en arrêtant le cheval qui la traînait. Après l'avoir ramenée dans sa belle maison, elle accepte une jolie invitation à dîner. Entre estropiées, les anodines conversations seront prêtes à se changer en obsession, une fois séparées l'une de l'autre.

Où la naissance d'un poulain est le prétexte pour la nantie et l'écuyère de se revoir après s'être terriblement manquées. Une fois les sentiments avoués, la vie à deux s'installe en simplicité, avide de complicité, d'intimité et de vérités.

Où Isabelle décide d'offrir un onéreux présent à la femme avec qui elle partage, depuis des semaines, ses nuits. Et, par le jeu sensuel des attentions faites, d'amoureuses, elles devinrent amantes.

Où Isabelle aide une jolie danseuse bien alcoolisée à retrouver la clef de sa chambre et, dans la nuit, l'empêche de courir après toutes les chouettes de Cleyf.

Où la boiteuse en trouve une autre recherché sur le bord de la route. Après l'avoir ramassée, elle reconnait une ancienne employeuse qui a perdu de sa superbe et à qui elle promet de ne jamais révéler qu'elle l'a croisée.

Où Isabelle apprend auprès de son aimé l'écriture et la lecture. Une compétence qui lui donne accès à des courriers mystérieusement cachés. Un amour d'autrefois de Robine ressurgit et la confiance s'érode après ce geste maladroit de la cavalière.





Où Isabelle et son aîmée trouvent un échappatoire à la tension qui règne au sein de la demeure des Bois Noir depuis "l'affaire des lettres". Elles se retrouvent plus simplement pour se confier et s'enticher plus encore l'une de l'autre en se trouvant un point de chute idyllique. Pour la première fois, la cavalière se baigne dans la mer.

Où Isabelle retourne chez une vieille connaissance dans une peau neuve et avec un imposant présent. Les longs voyages méritent leurs petits détour comme la générosité passée mérite la récompense de ceux qui n'ont pas oublié.





Où Isabelle doit représenter une délégation venue de Cleyf. Faute de présence d'un émissaire désigné, assassiné sur le trajet, elle va être reçue pour présenter et expliciter la raison de sa venue devant une duchesse au caractère un poil acariâtre.

Où Isabelle est contrainte de porter un portrait de demoiselle au séduisant baron de Casteleau. Sur le chemin, sa jument de toujours tombe malade et elle se prépare à un long séjour dans les murs. Pour s'occuper, elle aura dès le premier jour un avant-goût de la formation militaire qu'on pourrait lui dispenser et des festivités où elle serait conviée.

Où Isabelle retrouve un visage connu dans l'enceinte de Casteleau. Un visage qui a fort changé. Et dont l'histoire mérite d'être écouté. Quitte à gagnée une petite plongée dans le passé.

Quête au cours de laquelle Isabelle et le baron qui l’accueille se lancent à la recherche d'un célèbre criminel, habitué à s'attaquer à de riches victimes pour les suspendre comme des marionnettes. Ils mènent leurs investigations jusqu'à y voir double.

Où Isabelle perd sa monture adorée avec l'aide inescomptée d'un baron bienveillant. Dans la tragédie, sur son poignet, La Nature fait apparaître une marque mystique : celle de la terre qu'elle doit finir par creuser en guide d'adieux pour son équidé.



Où Isabelle a beaucoup de tristesse à conjurer, de retour de Cleyf. Tombée dans une torpeur de tristesse, elle retrouvera quelques couleurs en passant dans les bras d'une jolie danseuse aux conseils bienvillants.

Où Isabelle, après avoir monté sa petite affaire d'achat et revente de chevaux retourne à la vente aux enchères d'Elgenn. Elle y retrouve un noble visage qui semble avoir quelques reproches à lui molarder.

SEBASTE PALANDIN | Oncle Âge : Décédé dans l'année de son demi-siècle, pris par la Corruption La boiteuse est la fille de la sœur de l’ancienne épouse de Sébaste. Il la considérait comme sa fille même si elle ne partage pas le moindre sang avec lui. C’est lui qui l’a retrouvée le jour où sa jambe a été brisée et il s’en est voulu toute sa vie pour n’avoir pas su la protéger. A la poste à chevaux, il servait les pintes et les repas, s’occupait des chambres et des invités pendant qu’elle reprenait toutes les activités équestres. Il était bavard là où elle était taiseuse et avenant là où elle peut paraître rude. Même s'il n'est plus de ce monde, Isabelle y est encore très attachée et n'a jamais pu faire son deuil.