Espérance de vie -
A Auven la longévité humaine (outre une fin prématurée) est de 70 à 80 ans pour les plus robustes. Un jeune devient adulte vers 16 ans et c’est l'âge auquel on commence à marier ses enfants. Les métiers s’apprennent bien avant.
Généralité -
Auven se trouve affublée d’un climat froid, ceci a encouragé une société un peu rigoriste en apparence très attachée à la place de chacun dans un ordre plus global, mettant facilement en avant les plus forts, les plus robustes physiquement. La force brute était une qualité valorisée plus que d’autres.
À l'arrivée de la corruption, la société s'est faite plus égalitaire, tendant à admettre et à mettre en avant d'autres formes de talent que la puissance brut. Cela s’est notamment vu avec l’enrôlement facilité des femmes. Avant certaines pouvaient bénéficier de passe-droit, mais à cette époque d'expansion de la corruption, l’autorisation s'est vue généralisée avant de redevenir plus anecdotique. À l'heure actuelle, celles qui décident de porter les armes sont souvent raillées du fait de leur carrure souvent moins imposante.
Les femmes ont également obtenu le droit d’être propriétaire et d'hériter. Dans le peuple, cela se fait sans conditions toutefois, dans la noblesse, et souvent dans la grande bourgeoisie, il faut que la fille ait été jugée digne d’hériter, que ce soit par ses parents avant leur mort, ou en cas de décès subit, par le tuteur désigné après une période d'observation de six mois. Si elle n’est pas jugée digne, ses biens reviendront aux membres masculins de sa famille le plus proche, ou s'il n’y en a pas, la famille Ducale du fief concerné pourra nommer une nouvelle famille à la place de celle malheureusement éteinte.
Cette règle fait que les biens d’une femme ne reviennent pas systématiquement à son mari, même si dans la plupart des cas c’est ce qu’il se passe.
Le mariage est sacré dans le Culte d’Huvara, l’adultère est donc en théorie mal vu, même si l’opinion publique n’est pas toujours aussi dure. Dans la même veine, la prostitution n’est pas du tout encouragée mais pas non plus réprimandée que cela pas les autorités, le peuple ou le clergé, elle est perçue au mieux comme une nécessité au maintien d’un certain ordre et au pire comme une distraction perverse.
Avancée technologique -
Du fait de la propagation initiale de le Corruption ayant entraîné la Grande Débâcle, l’essor technologique de l’humanité a été assez longtemps stoppé et désormais la plupart des ressources mises à disposition sont surtout utilisée à trouver de nouveaux moyens d’éradiquer la Corruption.
La poudre n’a pas encore été découverte, toutefois des composés hautement inflammables, voir explosif en grande quantité sont connus.
Le savoir se propage surtout de manière orale car la plupart de la population ne sait pas lire, ce privilège étant réservé au clergé aux nobles et à la bourgeoisie. Ces deux derniers étant les seuls à pouvoir se payer les services d’un précepteur.
E manière assez évidente, à cause de la corruption dont la couleur est le rouge, tout ce qui est rouge et se trouve sur un humain est très mal vu, inspire la crainte, comme par exemple, la naissance d'individus qui auraient des yeux rouges ou ayant des taches de naissance très rouge (tache de vin).
Les objets rouges n’ont pas la même aura car on connaît le procédé par lequel ils sont devenus rouges, mais un vêtement rouge ne se portera pas dans certaines occasions, et offrir un cadeau de couleur rouge pourra être mal pris, voir incitée la personne à qui il est offert à penser qu’on souhaite lui apporter le malheur.
Relation entre les classes sociale -
Le Clergé : Depuis la chute de la forteresse et les rafles qui ont suivi, le climat a subtilement changé envers la religion. À la base plus respectée que crainte, la tendance s’est nettement inversée et la Culte d’Huvara semble désormais plus craint.
Ceci est, bien entendu, toute proposition gardée, il n’y a pas de raison de craindre le prêtre de son temple, mais lors d’arrivée plus exceptionnelle comme la milice, des chercheurs, la méfiance a pris le pas.
Même les Veilleurs sont quelque peu touchés par cette forme de disgrâce. S’ils sont toujours plus respectés, la baisse de leur nombre commence à se faire sentir et des théorie plus ou moins fumeuse commencent à parcourir le peuple. Combien de temps cela prendra-t-il avant que l’une d’entre ne grossisse assez pour que le commun commence à y croire ?
La Noblesse : Si les taxes et autres règles qu’imposent à Noblesse au peuple pourraient laisser à penser que les relations avec le peuple ne sont pas au beau fixe, il n’en est rien.
En échange de ses largesses le peuple reçoit de la protection et un cadre le protégeant, donc globalement l’insatisfaction n’est pas très grande, sauf en potentiel cas de manquements flagrant de la part d’un dirigeant.
Les familles dirigeantes ont également gagné quelques bons points lorsqu’ils ont trouvé un accord avec le Clergé pour stopper les rafles et adoucir la pression que ces dernières faisaient peser sur le peuple. En ne prélevant que les enfants « intéressants » le nombre d’enfant survivant à augmenter ce qui a augmenté la population et permis, entre autres facteurs, l’expansion d’Auven.
La Bourgeoisie : Un certain nombre dans le peuple sont envieux de la bourgeoisie qui est riche, seulement ils sont aussi souvent pourvoyeurs d’emplois et font vivre les villes et les campagnes. Les nouveaux bourgeois sont parfois vus avec méfiance par les plus pauvres, ces derniers se demandant comment ils ont pu s’extirper de leur condition initiale, leur prêtant parfois des méthodes peu orthodoxes.
La noblesse voit parfois une rivale ambitieuse en la bourgeoisie cherchant à entrer dans ses rangs pour diluer son sang bleu. Seulement ils sont plus souvent des piliers soutenant l’économie des terres et sont perçus comme de bons partenaires, ceci est d’autant plus vrais avec l’ouverture des nouvelles routes commerciale.
Les Hommes d’arme : Les gardes et membres de toute armée régulière sont souvent loués pour leurs courages face à la corruption et aux menaces plus humaines. Parfois, il arrive qu’on les taxe d’être véreux ou d’abuser de leurs pouvoirs.
Les mercenaires sont vus de manière moins rutilante, ils sont des aides d’appoint lorsque les forces sont amenuisées ou lorsqu’un travail sale doit être fait de manière discrète. Leur silence est ainsi autant acheté que leur lame.