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Varteja :: Y prendre part :: Recensement de la population :: Présentations validées :: Noblesse | Thalie de Rouvet | Messages : 306 Date d'inscription : 01/05/2023
Lun 1 Mai - 18:42 Thalie de Rouvet Soeur du Vicomte de Vichet | | NOM : De Rouvet PRENOM : Thalie SURNOM : Son prénom est déjà suffisamment court et pourtant, les personnes qui lui sont proches s’amusent à le raccourcir en la surnommant TalSEXE : F AGE : 32 ans RANG SOCIAL : Noble nantie LIEU DE VIE : Château de Vichet - Mademoiselle, votre sœur souhaite vous parler. - Dis-lui que je suis à elle dans quelques instants, que je finis de me préparer. Apporte-moi mon collier de perles au passage, restons classique aujourd’hui.Thalie dégage sa chevelure de sa nuque, afin que la servante qui l’habille puisse nouer son collier autour de son cou. De tous les bijoux qu'elle possède, la grande majorité sertis de pierres précieuses, ces perles sont celles qu'elle préfère. Leur simplicité et leur élégance s'accordent avec absolument toutes ses tenues. Et s'il est une chose sur laquelle elle porte une attention toute particulière lorsqu'elle se présente en société, c'est bien son apparence. Là où le reste de sa famille préfère les vêtements sobres, elle aime les tissus luxueux et les coupes qui mettent élégamment en valeur ses formes féminines, sans rougir des quelques regards lubriques qui peuvent se poser sur celles-ci. Ce jour, c'est une jolie robe à volants qui est choisie, dévoilant ses épaules. Cela lui vaudra sûrement quelques remarques déplaisantes de son frère, actuel vicomte de Vichet, mais elle a perfectionné l'art de l'écoute sélective. Enfin vêtue, elle rejoint le petit salon de ses appartements où l'attend sa petite sœur. La ressemblance entre les deux femmes est frappante : avec ses boucles brunes et ses lèvres pulpeuses, Clarisse ressemble à Thalie telle qu'elle était une dizaine d'années auparavant. Évidemment, quelques différences sont à noter : la couleur de leurs yeux, Thalie étant la seule à avoir les yeux si foncés parmi ses frères et sœur, ainsi que son nez légèrement dévié (détail peu perceptible en un coup d'œil, mais qui est visible dès lors qu'on s’y attarde plus de quelques secondes) et la fine cicatrice sur ses lèvres, résultats d'incidents de sa jeunesse. Le visage de Thalie s'illumine en apercevant sa petite sœur, qu'elle gratifie d'un sourire chaleureux avant de la prendre dans ses bras. - Clarisse ! Comment va ma petite sœur préférée ?La cadette rit : - Je suis ta seule sœur, commente-t-elle. - Et ? J'aurais pu avoir mille sœurs que tu serais toujours ma favorite !Flatteuse et chaleureuse, comme à son habitude. Elle peut être aussi à l'aise avec un inconnu qu'avec sa sœur. - Dis-moi, qu'y a-t-il de si important qui ne peut attendre le petit déjeuner ?- Je voulais parler de toi… - Parler de moi ? Tu sais que je peux parler de moi pendant des heures, fait-elle d'un air espiègle, mais enfin, il faudra être un peu plus précise, j'ai une vie bien remplie !- Ce n'est pas de tes activités dont je souhaite parler, je connais tout ça.Et il faut dire qu'elle en a un certain nombre. Son célibat et l'aisance financière dont elle jouit grâce à sa famille lui permettent de s'adonner à des loisirs divers et variés : peinture, crochet, lecture, harpe, danse, piano, comédie, escrime, pour n'en citer que quelques-uns. Il y a peu de choses qu'elle n'a pas essayé au moins une fois. - Tu ne veux pas discuter de ma nouvelle passion pour le chant ? Je peux te faire une démonstration. Elle prend une grande inspiration avant d'être interrompue : - Par pitié, non !Thalie éclate de rire : un rire franc et bruyant, peu mélodieux, à l'image de sa voix. Au moins, elle sait faire preuve d'auto-dérision, ce qui n'est pas un acquis chez tous les gens de sa famille. - Très bien, mais tu rates quelque chose !- Des tympans percés ?- La surdité peut parfois être une bénédiction.- Peut-on être sérieuses ?- Très bien, très bien… Alors, de quoi souhaites-tu parler ?- De ta… situation. Enfin de tes choix, dans la vie, pourquoi tu ne t'es jamais mariée par exemple…Clarisse est clairement gênée par sa question, même si Thalie n'en semble absolument pas offusquée. Il en faut bien plus que cela pour l'offenser. - Pour la simple et bonne raison que je ne souhaite pas être enfermée dans un rôle qui ne me convient pas, répond-elle sur le ton de la conversation. Je ne veux pas des responsabilités qui incombent à une épouse et à une mère, je suis bien plus épanouie telle que je suis.- Mais, les gens…- Les gens parlent peu importe ce que l'on fait, alors autant faire ce que l'on aime.Cette indifférence pour l'opinion collectif n'est pas nouvelle, le jugement de ses pairs ne l'a jamais empêché de vivre sa vie telle qu'elle l'entend. - Ambroise pense qu'il n'y a rien de plus important que la réputation, et que c'est du devoir de tous les membres de notre famille de faire briller Vichet.- Ne t'en fais pas, je connais les tirades moralisatrices de notre frère. Ce n'est pas parce qu'il est Vicomte qu'il détient la vérité absolue. Je me fiche de ses discours sur nos responsabilités en tant que famille dirigeante, je ne suis pas un pantin qu'il peut utiliser comme il le souhaite pour accomplir ses desseins politiques. Et toi non plus, Clarisse.- Je ne suis pas comme toi, je ne peux pas me dérober aussi facilement aux exigences d'Ambroise. Il pense que j'ai l'âge et qu'il faut que je me trouve un bon parti. Je le soupçonne d'avoir déjà quelques noms en tête.- Et tu ne vas rien dire ?- Que pourrais-je bien dire ?- Je connais un mot très simple : non. Clarisse observe sa sœur avec un mélange de consternation et d'admiration. Comment fait-elle pour imposer ses décisions avec une telle aisance ? Il n'est pourtant pas simple de tenir tête à Ambroise. Ses deux aînés sont aussi têtus l'un que l'autre. - Je ne peux pas lui refuser les choses sans raison.- Sans raison ? Ta liberté et ton épanouissement personnel ne constituent pas des raisons suffisantes ? Tu connais ma position sur le mariage, et loin de moi l'idée d'imposer mon point de vue, mais je t'en prie, ne le laisse pas te marier au premier venu seulement pour ce qu'il appelle "l'honneur de notre famille".Une position qui ne surprend pas Clarisse. D'aussi loin qu'elle se souvienne, Thalie a toujours fait passer ses désirs avant les intérêts familiaux. Ambroise la traite souvent d'égoïste et d'irresponsable, et il est difficile de lui trouver tort sur ce point. Elle ne pense pas souvent aux conséquences que peuvent avoir certaines de ses actions. - C'est notre frère aîné, Thalie, il a raison sur certains points…- Question de point de vue ! Et c'est ton frère aîné, oublies-tu que je suis la plus âgée ?Le doute traverse l'esprit de Clarisse, elle qui a toujours vu Ambroise comme le plus vieux de leur fratrie. - Tu es sûre ?- Bien sûr, répond Thalie en riant. C'est son côté moralisateur, ça le fait paraître plus vieux qu'il ne l'est vraiment. Mais je suis la première, je suis née en juillet 1362, Ambroise en octobre 1363. Il n'y a pas une grande différence d'âge je te le concède, et j'étais la première fille et lui le premier fils, donc nous avons eu les mêmes tuteurs pendant notre enfance. Nous avons reçu une éducation très similaire : tu ne seras pas surprise d’apprendre que j'étais la plus brillante des deux. Ambroise était terriblement jaloux, père était si dur avec lui alors qu'il me couvrait de compliments : j'étais sa fierté pendant longtemps. Je n'étais pas tendre avec Ambroise non plus, une pointe de regret s'entend dans sa voix. J'aimais bien le provoquer. Un jour, nous devions avoir environ dix ans, j'ai dû aller trop loin car il m'a poussée dans les escaliers. Je suis tombée face la première, d'où le nez pas tout à fait droit. Pensive, elle passe un index le long de l'arête tordue alors qu’un sourire nostalgique s’étend sur ses lèvres. Elle ne garde aucune amertume de cet événement, malgré le nez cassé. J’avais du sang partout, père était furieux !- Et mère ?- Elle a empêché père de lui mettre une raclée. Ambroise se sentait tellement mal, elle estimait que c'était une punition suffisante.- Je ne me souviens pas d'elle, comment était-elle ?- Douce et aimante, elle nous a aimé chacun de tout son cœur… Mais c’était une femme triste. Il se passait des jours entiers sans qu’elle ne quitte ses appartements. Je pense honnêtement qu’elle n’était pas heureuse avec nous, et encore moins avec père. - Et toi ? Aimais-tu notre mère ?- Oui, même si nos moments passés ensemble n’étaient pas toujours heureux. J’étais anéantie à sa mort. J’ai du mal à croire que cela fait maintenant quinze ans.Emportée par une maladie, c’est ainsi que sa mort a été présentée à tous. Pourtant, Thalie sait que seul le désespoir est responsable de la mort de sa mère. Celle-ci s’est ôtée la vie. C’est Thalie qui a retrouvé le corps inerte et la lettre d’adieu, posée solennellement sur la table basse du petit salon à côté d’un flacon duquel se dégageait une odeur d’amande amère. Elle n’a jamais eu la force de révéler la vérité à ses frères et à Clarisse, et son père a tout fait pour cacher les circonstances de sa mort. Thalie ressent un vide toujours aussi intense en y repensant. Sa mère n’était pas parfaite, loin de là, mais elle était tout pour elle. Remarquant sa détresse, Clarisse pose une main rassurante sur celle de son aînée. La jeune femme ne se souvient pas de cette épreuve : elle n’avait que trois ans lors de sa mort et a donc grandi sans mère. - Tu avais peur d’être aussi triste qu’elle ? C’est pour ça que tu t’es enfuie lors de ton mariage avec Maximilien d’Altoran ?Surprise par la question, Thalie ne peut retenir un rire : - Tu te souviens vraiment de ça ?- Pas vraiment, quelques bribes par-ci, par-là. Je me souviens surtout que tout le château en a parlé pendant des années.- Je me souviens de toi dans ta petite robe, tu étais tellement mignonne… Et moi tellement jeune, je n’avais que dix-neuf ans. Maximilien était un homme bien, quoique peu porté sur la conversation. Lors de notre première rencontre, je crois bien qu’il n’a pas enchaîné plus de deux mots à la suite. Le souvenir lui décroche un sourire. - L’aimais-tu ?- J’avais de l’affection pour lui, bien qu’à dix-neuf ans je pensais réellement être amoureuse.- Pourquoi t’es tu enfuie dans ce cas ?- Parce que je n’aurais jamais été heureuse en l’épousant. - Mais tu viens de dire que tu l’aimais ?- Amour n’est pas synonyme de bonheur. Je savais que pour l’épouser, il fallait que je renonce à ma liberté : porter ses héritiers, représenter Elgenn lors de rencontres avec des dirigeants ennuyeux. Je n’aurais plus été Thalie, mais seulement la femme de Maximilien d’Altoran, Comtesse d’Elgenn. Cela n'a jamais été mon rêve, le pouvoir. Je ne suis pas Ambroise. - Mais comment as-tu réussi à quitter le château lors de la cérémonie ? Tout le monde dit que tu n’as été retrouvée que le soir, lorsque tous les invités sont partis.C’est avec une fierté non dissimulée que Thalie répond à cette question : - J’ai soudoyé une servante, révèle-t-elle avec un grand sourire, n’éprouvant aucune honte de s’être échappée quelques minutes avant la cérémonie. Elle m’a rapporté une tenue de domestique pour que je passe inaperçue et m’a conduite vers une porte dérobée. J’ai quitté le château sous l'œil des gardes : ils ne m’ont même pas reconnue ! Après cela je me suis réfugiée dans une taverne pas très loin, c’est notre oncle qui m’a retrouvée. Il m’a traînée par le col jusqu’au château d'Elgenn, habillée comme une fille du bas peuple et les joues rougies par l’alcool. Je n’en menais pas large, heureusement que je n’avais pas trop bu et que je pouvais tenir encore debout !Thalie éclate de rire en se remémorant la scène, mais Clarisse a du mal à en saisir l’humour. - Comment a réagi ton promis ? Et père ?- Maximilien ne m’a pas adressé la parole. Père était fou de rage et de honte, je ne l’ai jamais vu ainsi. Il a tout fait pour garder la face devant le Comte d’Elgenn, il a présenté ses excuses, a proposé de reporter le mariage en garantissant que j’honorerai l’engagement cette fois, mais Alexandre d’Altoran n’a rien voulu entendre et il nous a renvoyé à Vichet sans sommation. - Tu ne t’es pas excusée ?- Non, cela aurait-il changé quelque chose ? Père a fait écrire une lettre d’excuses en mon nom, il n’a jamais reçu de réponse.Clarisse ne cache pas sa surprise et son incompréhension face à la réponse de sa sœur. - Même devant Maximilien, tu n’as présenté aucune excuse ?- Je l’ai seulement blessé dans son égo, je n’ai pas brisé son cœur, répond-elle avec nonchalance. - Et père ne t’y a pas forcé ?- Si, mais il n’a jamais réussi à me les soutirer. Et pourtant, j’ai reçu une belle correction à notre retour à Vichet. Elle désigne la fine cicatrice qui traverse ses lèvres : c’est la boucle de sa ceinture qui m’a fait ça. Je ne l’ai jamais vu aussi furieux, dit-elle avec amertume. Il m’a interdit de quitter le château pendant une année complète. S’il n’était pas tombé malade l’année suivante, il m’en aurait sûrement empêché plus longtemps. - Père était déjà malade à cette époque ?- Oui, la maladie s’est développée progressivement, elle passait quasiment inaperçu au début, seulement une mauvaise toux disaient les guérisseurs, elle ne l’empêchait pas d’assurer ses fonctions. Puis, cela s’est empiré et il a été totalement alité pendant près de trois ans avant de mourir- Je m’en souviens. La mort a été un soulagement pour lui, il souffrait tellement. - Cela fait déjà cinq ans… Sais-tu ce qu’il m’a dit, sur son lit de mort ? Que je l’ai terriblement déçu. Rien d’autre.- T’attendais-tu à autre chose ?- J’espérais entendre d’autres mots. Sa déception, il n’a pas arrêté de m’en faire part pendant huit ans, depuis le jour du mariage jusqu'à celui de sa mort.- Et il n’a jamais essayé de te trouver un nouveau parti ?- Tu te doutes bien que peu d’hommes ont souhaité me courtiser après un tel scandale. Oh, il y a bien eu quelques âmes joueuses et imprudentes pour se lancer le défi de m’épouser, mais personne de suffisamment important pour que père insiste. - Et cela te convient, de rester seule jusqu’à la fin de tes jours ?- Tout à fait, je ne compte pas changer quoique ce soit et cela, jusqu’à la fin de mes jours, conclut-elle avec conviction. Son plus jeune frère, Amaury, la surnomme avec affection l’ogresse, tant la quantité de nourriture qu’elle peut ingérer en un repas est impressionnante. Elle est particulièrement friande de desserts. Selon les rumeurs, elle aurait eu des relations intimes avec un nombre peu convenable d’hommes. Lorsqu’elle est interrogée sur la véracité de ces dires, Thalie s’amuse à rester élusive. Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Oui Comment vous nous avez trouvé ? Je traîne sur ce forum depuis des années ! Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) Hâte de voir ce que va donner cette V2 : : Quel est votre smiley préféré ? | |
Messages : 124 Date d'inscription : 17/04/2023
Lun 1 Mai - 20:02 Desmond de Louvière Chevalier de Cleyf | | Voilà donc la digne héritière o/
Content de te revoir :D
Hésite pas faire un double post pour signaler que ta fiche est fini et je passerai valider ça dans la foulée, en attendant bonne rédaction ! ^^ | |
Messages : 306 Date d'inscription : 01/05/2023
Mar 2 Mai - 19:08 Thalie de Rouvet Soeur du Vicomte de Vichet | | Héritière, très sûrement ; digne, je ne sais pas héhé. Merci pour l'accueil, je t'annonce que ma fiche est terminée ! Bonne lecture | |
Messages : 178 Date d'inscription : 06/10/2018
Mar 2 Mai - 20:59 | | Digne ou non c'est à toi d'écrire son histoire !
Hâte de lire le premier RP avec Maximilien, tu connais déjà la maison je passe donc la visite ! | |
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