Messages : 352 Date d'inscription : 23/06/2023
Ven 23 Juin - 1:38 A savoir - Age: 19 ansMétier : Danseuse d'une troupe itinérante Eleora Katsaros Danseuse itinérante |
Eleora Katsaros
NOM : Katsaros PRENOM : Eleora SURNOM : Ele SEXE : F AGE : 19 ans RANG SOCIAL : Bas peuple - danseuse itinérante LIEU DE VIE : Là où la vie la mène, mais elle a habité à Teläin la majeure partie de sa vie À la lueur des flammes, au rythme d’instruments rustiques, une silhouette se révèle derrière les tentures d’un tissu diaphane. L’ombre laisse deviner le corps élancé d’une femme, une longue chevelure bouclée. Les bras se meuvent lentement, suivant chaque note avec une grâce hypnotisante, accompagnant d’un cliquetis de bracelets métalliques la musique mystique. Sous les jupons fournis, les hanches roulent, lascives, séductrices. Le spectacle d’ombres fascine l’auditoire, qui attend la révélation. Les tentures tombent. D’un coup, la musique explose, effrénée. La Mystérieuse se libère dans une danse aux accents sauvages. Sa crinière brune, presque noire, virevolte à chaque coup de tambour. Sa peau basanée, chatoyante, brille sous la lueur des flammes. Son regard, ciel aux mille reflets, est féroce. Ses lèvres pleines s’étirent en un sourire éclatant et conquérant. Sa voix aux accents légers d’Ebris s’élève, tantôt cristalline, tantôt profonde, pour ensorceler la foule. Ses pas la mènent entre les hommes et les femmes rassemblés près du feu. Du bout des doigts, elle effleure l’épaule de l’un, puis de l’autre, sans discrimination à l’égard du sexe. Elle charme et captive, si bien que les hommes ne s’insurgent pas de la voir parfois plus grande qu’eux, si bien que les femmes ne commentent pas ses vêtements rapiécés. D’un mouvement fluide, d’un sourire moqueur de reproche, elle évite les mains trop baladeuses, celles qui tentent de trouver une fesse ronde sous les jupons ou de glisser un index contre sa poitrine, menue et délicate. Sous les rayons de la lune, ils pensent qu’elle leur appartient. Ils ont tort. Lorsque la musique s’envole et qu’elle danse, le monde entier est sien. La musique cesse. Les applaudissements retentissent. Après une révérence joueuse, Eleora passe dans l’auditoire, un chapeau à la main. Quelques personnes se libèrent de leurs piécettes en guise d’appréciation pour le spectacle. Elle dit rien lorsque ceux qu’elle juge les plus riches, par leurs vêtements de meilleure facture, ne laissent que des grenailles. Elle se contente de sourire et de passer au suivant, sachant que ses compagnons auront profité de la distraction de la représentation pour délester certains spectateurs de leur bourse. Elle ne ressent aucune culpabilité. Elle a trop souvent dû poser des gestes réprouvés par la moralité pour assurer sa survie. Être complice de ces vols ne l’émeut plus depuis longtemps. Le tour de l’auditoire terminé, Eleora revient auprès des siens. Avec eux, elle est joviale, rieuse et affectueuse, toujours un brin charmeuse. Téméraire, elle accepte tous les défis que ses compagnons lui lancent, même ceux qui ne conviennent pas à une demoiselle. Elle se fiche de ce que les autres peuvent penser d’elle. Elle mord dans cette vie à pleines dents et ne s’en laisse pas imposer. D’ailleurs, lorsqu’un malheureux les approche, ses compagnons et elle, et demande le prix pour une nuit avec elle, elle n’hésite pas à lui faire regretter sa question. Son corps n’est pas à vendre. Plus maintenant. Peu après la représentation, la caravane repart. La bande n’a pas de plan précis et saisit les opportunités qui passent, en plus de s’en créer. Sur les routes, la vie est parfois rude. La violence, la faim, le froid, la maladie, le danger et, tout simplement, la Coprrution, guettent. Eleora est résiliente. Elle sait que la liberté coûte cher, et elle est prête à en payer le prix. La petite enfance est passée à Ebris, dans l’insouciance des tourments qui assaillent les adultes. La mère sait qu’elle est pauvre et, depuis peu, sans mari pour les faire vivre, elle et sa fille. Elle accepte les petits boulots souvent ingrats en échange de la miche de pain qui nourrira son enfant, jusqu’au jour où elle le rencontre lui. Lui vient de Teläin, en Auven. Il l’approche et lui dit les mots les plus doux, vantant sa beauté et lui donnant l’impression d’exister de nouveau. Il la charme et lui demande encore et encore de laisser derrière cette vie de pauvreté pour s’installer avec lui à Teläin. Il est en moyens, elle le voit à ses vêtements et à sa façon de parler. Elle se laisse convaincre pour sa fille. Elle succombe pour elle-même. L’enfance est passée en Auven, dans la cité de Teläin. Lui s’est révélé être un imposteur. Non, pire qu’un imposteur. Loin de tous ceux qu’elle a pu connaître, la mère est prise au piège, forcée à vendre son corps sans en récolter les gains. C’est lui qui récupère tout, tout ce qu’elle et les autres tirent d’hommes de passage. La fillette est, pour l’instant, laissée en paix, trop jeune pour être d’un intérêt quelconque. Elle fait de menues tâches dans la maison et erre dans les rues avec d’autres enfants de femmes comme sa mère. Ensemble, ils suivent à la trace les musiciens itinérants pour chanter et danser au rythme de leurs chansons. Bien vite, ils demandent à apprendre, supplient, même. La petite se prend de fascination pour une danseuse et s’attèle à étudier, puis à copier ses mouvements. Un jour, elle s’élance et décide de faire partie du spectacle. Les applaudissements ont sur elle un effet grisant. L’adolescence est passée trop à subir entre les murs du bordel, trop peu à danser avec sa petite troupe improvisée dans les rues de la cité. La mère tente de protéger sa fille de lui, sans totalement y parvenir. Lorsqu’elle est emportée par la maladie, l’adolescente est seule avec cette étrange vie, qui est la seule qu’elle ait vraiment connue. Une vie où le corps est une lame à double tranchant, synonyme à la fois de prison et de liberté. La mère était protectrice, mais docile, piégée par sa méconnaissance de la langue et de son environnement malgré les années. La fille a tout appris. Elle est rebelle et refuse de se laisser soumettre si facilement. Lui la corrige plusieurs fois, tâche de lui faire regretter amèrement ses actes. Elle recommence, et recommence, et recommence. Et dans les rues, elle danse, sauvage et indomptable. Le début de l’âge adulte est passé sur les routes. La fille a fui Teläin, entraînant sa petite troupe dans ses rêves de liberté. Elle traverse les duchés, guidée par l’instinct. Certains jours, ceux passés à se produire dans les plus belles cités et bourgades d’Auven, sont exaltants. D’autres, ceux où personne ne veut d’elle et de son talent, ceux où l’argent manque, sont rudes. Il faut sans doute les uns pour apprécier les autres, être contraint à l’immobilité pour apprécier la danse. Et chaque jour, elle apprécie la danse. Chaque jour, Eleora Katsaros est la danse. - Eleora parle très bien la langue d’Ebris et celle d’Auven. Son accent lorsqu’elle parle la langue d’Auven est d’ailleurs plutôt léger. - Eleora se déplace avec une petite troupe d’amis. La plupart sont des musiciens. Certains membres vont et viennent, et des gens aux divers talents se joignent parfois à elle un temps. - Eleora n’a pas de préférence pour les hommes ou les femmes. Elle est attirée par les deux sexes. Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Oui. Comment vous nous avez trouvé ? Ceci est mon DC - je joue Maximilien d’Altoran. Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) Je vous aime toujours. :) Quel est votre smiley préféré ? |
Messages : 678 Date d'inscription : 13/09/2017
Ven 23 Juin - 7:23 La Corruption Fléau du monde |