Messages : 1 Date d'inscription : 05/11/2024
Jeu 7 Nov - 6:33 |
Evrard de Montroy L'honneur doit être un éperon pour la vertu, et non pas un étrier pour l'orgueil. NOM : de Montroy PRENOM : Evrard SURNOM : Chevalier dit "La noire Ferté" SEXE : Masculin AGE : 34 années RANG SOCIAL : Noble dirigeant, première épée lige de Hegbert, Baron de Montroy et commandant des épées d’argent. LIEU DE VIE : À l’intérieur de l’Estérel, place forte du baron de Montroy. Il est dit qu’au passage d’Evrard, têtes et regards se retournent à la découverte de cet imposant gaillard. Monté sur de grandes et larges échasses, le hissant de pieds en cap sur deux bons mètres, le sobriquet qu’on lui affubla dès son adolescence ne peut faire que l’unanimité. Larges d’épaules, le râble épais, un menton dominant et muni de deux bons battoirs d’ogre, Evrard est incontestablement riche d’une physionomie tout avantageuse pour l’art du baroud. Il se raconte même, par l’entremise de quelques messes basses de corridor, qu’Huvara l’aurait à la naissance, léché du talon jusqu’à l’oreille ; une fable qui plait à ceux qui ne peuvent s’empêcher de trouver explication à tout. Le cheveu modérément court, la barbe oui certes taillée, mais gâtée par quelques poils grisonnants, laissent croire qu’Evrard fêtera avant longtemps sa mi-trentaine. Depuis, à force de rixes et de mêlées, son corps, pour le peu de temps qu’il s’en voit dévêtit de son harnois et de son gambison, narre l’histoire de ses affrontements du passé. Les cicatrices et un derme stigmatisé par les ecchymoses répétées se disputent le relief de son corps à la musculature toujours aussi saillante qu’à sa vingtaine de printemps. Le regard habituellement sévère qui tend les traits faciaux du chevalier, ne semble guère plus amical lorsqu’on remarque la rutilance de ses yeux pers. Au grand damne de la gent féminine qui se bute chaque fois à la froideur, voir même l’aigreur de la Ferté, il n’inspire à son prochain guère envie de faire de lui un ami. Faibles sont les chances que des ridules de vieillesses lui assènent le rebord des lèvres, tant le sourire lui fait défaut. S’il n’est pas homme à femmes, bon Gaultier ou partenaire à boire, il n’en reste pas moins la lame la plus vaillante qu’un sang bleu peut s’approprier. Certains principes moraux ont naturellement bonne presse ; l’honneur par exemple! N’est-elle pas la plus belle et la plus envieuse des qualités d’un prud’homme, d’un chevalier fait et d’un homme d’arme ? Pourtant, la sente de cette valeur lorsqu’onques ne déchoit, s’avère être aussi envieuse qu’une nuit à tremper dans une coquille vérolée. C’est pourtant bien la malédiction qui sévit sur la Ferté, un honneur exacerbé régissant les faits et gestes de son quotidien sans que de gris ne vienne en ternir les choix. Dès les premiers instants de son éveil quotidien, l’honneur le maintient dans ses fonctions d’épée lige du baron, quand bien même devait-il l’entendre vociférer de bon matin aux boniches les pires insanités. C’est cet honneur, aussi, ce sens du bien et du devoir, qui appellent à la tempérance à ce même baron revêche envers le marquis de Percel. Pourtant, au soir venu, alors que les candélabres s’essoufflent et laissent place à la plus totale des obscurités, il lui arrive nuitamment, que dans son sommeil, une étincelle de lucidité le tire de sa léthargie et qu’en sueur, il se remémore ses envies de meurtre et de massacre … Il ne se plait ni à la gratuité de la violence ni ne trouve plaisir aux excès de virilité ; pourtant, il lui arrive fréquemment de céder le pas à la colère, ne répondant plus guère de ses gestes lorsque que son cou se voit libre de la longe de son maître. Les esprits tiédis, après que la tempête se soit estompée, c’est souventefois à la vue des ravages de ses excès colériques qu’il se met à culpabiliser, au point de quémander que sous la chappe du secret, on lui pardonne ses fautes par l’entremise de la flagellation. Si Evrard n’a que peu d’amis et de compères sur qui compter, c’est qu’il n’est pas tâche aisée que de comprendre le colosse et d’accepter les tourmentes que lui provoque ce sens de l’honneur aigu. À contrario, s’il est une chose aussi certaine que le soleil se lève d’est en ouest, c’est qu’il n’existe en ce bas monde pas d’épée plus fiable et plus dévouée que la sienne. Heureux doit être le baron, malgré les déjections qui lui colorent nuitamment les braies, d’avoir à sa dextre un protecteur aussi consacré. De soie et de velours était recouvert le couffin d’Evrard le poupon, ses paupières encore collantes s’ouvrant pour la première fois sur ce monde nouveau. Accompagné à sa dextre dans ses couinements premiers par sa parentèle la plus immédiate, le vaillant Gérard de Montroy, frère du Baron et de sa mère Clémence, son épouse, il aura tôt fait de faire la fierté de la famille, puisqu’il aura accompli son premier exploit ; celui de naître avec un petit asticot entre les cuisses et cela, avant que le Baron ait lui-même put assurer sa descendance. Hélas cet exploit, s’il en est un, coûtera la vie de sa mère qui, après maintes heures de tourmente, succombera aux ravages que causa la naissance de son chiard surdimensionné. Elle laissera ainsi dans le deuil son mari, ainsi que son beau-frère le baron, qui en réalité, ravalera pendant de bons mois sa hargne pour le gros bambin tout en maudissant son impuissance. Enfançon et, heureusement toujours sous l’égide de son paternel qui veilla à son éducation, il fût mis sous la tutelle des plus adroits précepteurs, mais aussi, de maîtres d’armes émérites. Sot aurait-il fallut être pour ne guère épouser désir que d’exhorter ce talent naturel pour les armes! Au grand bonheur de son père, son rejeton aimât à se chamailler quotidiennement avec ses compères plutôt que de bouquiner ou de chanter fleurette aux donzelles du castel. Oui, Evrard semblait avoir emprunté la bonne sente, celle des hommes vrais, de ceux qui préfèrent s’accaparer non point de la compagnie d’une bonne femme aux mamelles bananes, mais plutôt celle de l’acier et du feu, de la rixe et du baroud! Là, tout jeune qu’il était, les couillons encore hésitants d’aller se poser dans leur besace et la pomme d’Adam encore chimérique, il revêtait d’ores et déjà le harnois d’un adulte et viandait quiconque osait le défier. Pour ses quatorze printemps, il fût fait écuyer du chevalier Baristan, qui par l’entremise du Baron qui honnissait et exécrait tous faits d’armes du jeune Montroy, lui pourrit la vie. Ses premiers balbutiements dans le monde de la chevalerie lui firent regretter son âge tendre, où la liberté de ses faits et gestes lui semblât à l’époque bien prise pour acquise. Pour l’année qui s’en suivit, en dehors des séances de lettres et de théorie militaire, le chevalier Baristan trouva fort amusant qu’Evrard côtoie quotidiennement la merde en tout genre. D’abord la fiente des chevaux, lorsqu’il se devait de changer le fourrage de l’écurie, la merdasse de ses braies lorsque lessive se devait d’être fait, sans compter le récurage de son pot de chambre qu’il avait pour plaisir de beurrer allègrement pour son abrutit d’ogre d’écuyer. Les occasions ne vinrent à manquer où Evrard s’imaginât l’étriper, l’étouffer dans ses propres déjections, lui creuser un deuxième trou de cul au niveau des yeux ; mais ses envies de meurtres furent chaque fois étouffés à la racine par son paternel qui, par l’entremise de ses conseils avisés, trouva toujours justes mots pour tempérer sa furie. « Jamais un homme ne t’aura détesté plus que le Baron, lui a-t-il un jour raconté, car tu seras pour lui la preuve vivante de son impuissance et de son infertilité. Et pour cela, tu le serviras, vaillamment, lorsque le jour viendra ; car ton rôle n’a jamais été de le succéder, mais d’être l’épée qui veille sur Montroy, telle que fût la mienne et celle de mes aïeux, fils. » À l’âge de ses seize printemps, le chevalier Baristan fût défait par la maladie dans d’odieux et terribles symptômes : une fièvre incandescente et une chiasse de tous les diables. Les trippes retrouvées dans les latrines, on aurait cru que le bougre avait été vidé par le bas dans les plus horribles tourmentes. Loin d’en déplaire à son écuyer qui avait rêvé de cet instant aussi ardemment que celui de son ascension à la chevalerie, dût retrousser ses manches plutôt que de banqueter à la mort de son maître, car c’est en lieu et place de Baristan qu’il dût honorer le tournois de Montroy de sa présence. Certes fort de muscles et d’une stature à en mouiller les braies de ses ennemis, il n’en restait pas moins fort moins expérimenté qu’eux. Il avait beau avoir le plus gros braquemart, à quoi bon, s’il ne savait où la mettre? Ce que vous voulez nous dire de particulier sur lui ou elle. Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Age mental non pris en compte. Comment vous nous avez trouvé ? Parce qu'on est curieux. Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) Parce qu'on aime bien le masochisme Quel est votre smiley préféré ? La plus importante de toutes les questions. |
Messages : 1237 Date d'inscription : 12/05/2023
Jeu 7 Nov - 16:56 Naëlla de Bellerive Fille d'Ebris |
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Jeu 7 Nov - 17:28 Maximilien d'Altoran Comte d'Elgenn |
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Jeu 7 Nov - 20:23 Sven Wolken Chasseur - Exilé de Grivaudant |
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Jeu 7 Nov - 21:37 Gabriel Huvar - Grand Loup |
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Ven 8 Nov - 11:54 Svarnhilde Svendsen Baronne de Gajor - Degron |