Vous vous égarez à présent en Auven

- Nous sommes du 1er Septembre de l'an 1394 au 1er octobre de l'an 1395 -
Fraîcheur, grisaille
Chaleur, orages épars
Fraîcheur, pluie
Froid,
neige et glace
La carte de l'enclave
Tyres le Sieur
Huva
Sans Huvar, en rebellion
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Cassandre Trenrir
Guérisseuse itinérante
En recherche de repères
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Sven Wolken
Ouvrier agricole / Chasseur
En quête de rédemption
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Tullia de Thygaard
Epouse de banneret
Soeur bâtarde
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Danyl Troel
Faussaire
Spécialiste des faux papiers
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Lona Tullavan
Chercheuse
Porteuse de secret
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Léandre de Rivenoire
Baron
Beau-frère de Maximilien d'Altoran
Duché de de Degron
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Maurine Premon
Membre de la garde
Tête dure
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Orderic Menescalcir
Membre du peuple
Père d'Isabelle
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Dernièrement...
[30/09] Les résultats du concours sont arrivés, félicitations à nos gagnants !

[23/09] Votez pour votre cauchemar préféré dans Le petit bestaire de la Corruption - Accéder au vote..

[19/08] lancement d'un nouveau concours Le petit bestaire de la Corruption - Prendre connaissance des modalités.

[19/08] Mise à jour du thème, du événements importants et des rumeurs.

[09/06] Ajout des Adeptes d'Eesm, courant du culte - Lire sa description.

[09/06] Mise à jour de la liste des personnages importants - Lien.
Les événements importants
Mars 1395, Lanten rompt petit à petit ses relations avec les grand port du continent et aurait entamé un dialogue avec Brid. L'encalve de l'Ouest aurait également créer un comptoir sur une des îles entre le continent et Brid.

Une tentative d'assassina du régent de Degron, lors de la veillée en l'honneur de la duchesse disparue, début janvier 1395, a tendu les relations avec les seigneurs de Degron et d'Auven.

En janvier 1395, étant toujours sans nouvelle de la Duchesse de Degron, une régence a été mise en palce en la personne de Konrad de Gueshelle, fils ainé du Gouverneur. Il sera chargé d'évaluer la situation et de trouver une solution plus permanente dans l'année.

Des nuées d'oiseau au comportement étrange auraient été repérées aux abord de l'enclave dans les Terres Sauvages.
Les petits potins
A l'automne 1394, le second fils du Duc Vernon de Louvière serait gravement malade. Il est vrai que cela fait un moment qu'il n'a pas été vu en public..

Depuis le retour de Mirja de Cauvenac auprès des siens en décembre 1394, l'entente entre les Louvières et les Cauvenacs ne serait pas aussi paisible qu'elle est présentée.

On sait que le cerlgé chasse les hérétiques dans ses rangs, mais il se dit qu'ils n'utilisent pas des methodes très propres.

Avec le renforcement des liens autre Cleyf et Ebris, il y a de plus en plus de ressortissant de cette enclave qui s'aventure jusqu'a la cité ducale. Il paraît même que quelques ouvrage sur le culte des deux dieux se mettent à circuler en ville.

Les chercheurs auraient été chargés d'étudier les propriétés d'une plante en provenance de Lanten, elle pourrait diminuer la toxicité de la Potion.
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Vilhelmina Kivir {Prédéfinie}






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Vilhelmina Kivir {Prédéfinie}

Vilhelmina Kivir
Messages : 14
Date d'inscription : 19/05/2024
Vilhelmina Kivir
Vilhelmina Kivir {Prédéfinie} 1i0fDim 16 Juin - 0:05
Vilhelmina Kivir
Huvar en fuite - Traîtresse à son sang
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Kivir Vilhelmina

   
Touche à mes enfants, tu es mort.

   
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   NOM : Kivir (nom marital)

   PRENOM : Prénom de naissance Blanche – Prénom d’adoption Mersky - Prénom d'emprunt Vilhelmina

   SURNOM : Maman. C'est à mes yeux mon plus beau surnom.

   SEXE : F

   AGE : + ou - 110 ans

   RANG SOCIAL : Officiellement : Riche bourgeoise veuve - Officieusement : En rupture de ban et recherchée par le Clergé.

   LIEU DE VIE : Une petite maison protégée de hauts murs à l'écart des routes et villages principaux alentours.
Tracer une ligne entre Amain et Araldys et mettez un point entre les deux, vous êtes dans la zone.
   


En premier lieu ma silhouette est sanglée dans des vêtements de bonne qualité mais assez simples et aux couleurs pâles au vu de mon statut. Femme vivant seule et presque isolée, je ne me risquerais pas à afficher une fortune insolente au risque de voir débarquer les ennuis. En dehors de ma demeure ma chevelure blonde toujours bien coiffé, ce qui me donne un air encore plus sévère.  Sévère d'autant plus que je me risque rarement à rire en public, voir à sourire en dehors de ceux dédiés à mes enfants. C’est là une façon pour moi de tenir le monde à distance de moi. Certains me trouve ainsi hautaine et froide. Qu'importe, qu'un regard gris sur eux passe et n'y revienne pas, cela leur apprendra. Et puis même si je ne suis pas la plus belle du lot mon air austère en a quand même attiré plus d'un dans mes bras. La société peut me remercier de faire l’effort d'afficher pour elle le masque de la parfaite tempérance confiante et de sérénité tranquille. Ma marmaille, si elle est assurément plus bruyante et vive n'en est pas moins bien polie et proprement vêtue, je m'en assure croyez-moi.

En second lieu, dans ma maison, le cheveux est libre sur les épaules et la mise un peu plus relâchée, souvent couverte d'un tablier pour éviter les tâches. Le rire est joyeux, les chansons nombreuses, les courses, les jeux, les câlineries tout autant. Finit la femme respectable, place à la maman. Et si j'en crois les dire de mon fils adolescent, la maman-enfant même. Au sein de mon foyer tout en moi n'est plus que chaleur, frivolité, joie, douceur et amour.

Quand à la forme que je ne prends plus... et bien je ressemble à une belle louve au poil blanc aux reflets blonds sur le dos et au ventre blanc neige. Les pattes sont gantées d’un gris perle très clair. Deux yeux jaunes paille capable d’observer le monde avec intensité. Je paraît toujours douce et calme mais lorsque je retrousse une babine et découvre un croc apprêtez-vous à courir car votre fin est proche.

   

Ne suis-je pas sage, douce et attentive ? Ne suis-je pas une bonne mère, proche de ses enfants ? Une bonne éducatrice et protectrice pour eux ? Bien sur que je le suis. Une femme bien sous tout rapport. Certes mon dernier fils est né hors mariage mais qui peut en vouloir à une jeune veuve de chercher un peu de chaleur humaine un soir d'hiver ? Pas vous, certainement. Après tout ma vie tourne autour d'eux, autour de Ma Famille. celle que j'ai choisie et construite.

Me retourner sur celle d'autrefois ? Pourquoi faire ? Les morts sont morts, je les ais pleuré en leur temps, cela devrait suffire. Les vivants mais que je ne vois plus... plus ils sont loin, plus ils sont en sécurité. Voyez je ne veux que leur bien, aucun mal d'aucune sorte. Alors que les spectres du passé ne m'approchent pas.

Allons, allons c'est une chance qu'ils soient au loin, croyez-moi. Non je ne suis pas une femme violente. Loin de moi l'idée que verser le sang est la meilleure des solutions. J'en ai trop vu par le passé. Mais s'il faut en venir aux mains (aux griffes et crocs) pour sauver les miens alors je le ferai. C'est que j'ai en vérité un cœur de paladin. Prête à aller jusqu'au bout des choses et de tout pour ce qui me tient à cœur justement : mes chéris, mes amours, en deux mots, mes enfants.

Non ne croyez pas que mes chérubins soient mes seules préoccupations. Comme toute femme j'apprécie la compagnie des gens et des hommes bien fait entre autre. Mais il y en a bien peu que je juge digne de devenir géniteur. Mais ces rares élus seront choyés en leur temps.

Comment cela vous pensez que je ne fais pas que flirter avec des hommes mais aussi avec des organisations clandestines? Allons voyons ce n'est que cour sans conséquence. Et puis il fallait bien que je trouve un appuis à la mesure de ceux qui veulent goûter à mon sang. A moins que ce ne soit par nostalgie d'un temps plus heureux et plus enfantin. Un temps ou louveteau sans expérience je me laissais aller au soleil à écouter les berceuses de ma mère, à jouer avec mon frère puis mes nièces. Illusion d'un paradis perdu que je recherche auprès de ces gens qui ne m'ont pas encore totalement déçu. Mais pas non plus totalement convaincue.

Car oui je suis bien déçue du Clergé et de ses règles absurdes. Déçue de la traque dont je suis l'objet. S'ils étaient gens raisonnables ils me laisseraient vivre en paix auprès des miens. Peu importe, ils sont loin aussi n'en disons pas plus.

Vous ais-je dit que mes enfants étaient la prunelle de mes yeux ? Ne dites pas que ma vie tourne autour d'eux je vais vous rire au nez. Ils sont juste mon oxygène, ma soupe primordiale et mon sang.

   


Premier croissant - Printemps

Allongé de tout son long sur la pierre au milieu d’une flaque de lumière chaude le chat dort. Seul un bout de queue frissonnante laisse à penser que l’animal n’est peut-être pas si inconscient que cela de son environnement. Allongée presque comme lui dans une autre flaque de lumière, je soupire. Il ne veut jamais jouer à chat et loup avec moi. Dès que j’essaye de m’approcher il file à toute vitesse sur les toits. Et mes griffes ne sont pas faites pour grimper au murs. Je repose ma tête contre la pierre et ferme un instant les yeux. J’entends maman chanter dans la maison. Et en dressant l’oreille je crois entendre le bruit de l’eau. Elle doit être en train de « laver » quelque chose. Je ne comprends pas les deux pattes comme maman et les autres. J’arrive très bien à me laver avec ma langue moi, pas besoin de faire tout un foin avec l’eau et le savon. Pas besoin de laver non plus le carré d’herbe ou je dévore ma viande. Et qu’on ne s’avise pas de toucher mon vieux coussin pour dormir au coin du feu, empli de mon odeur rassurante. Ils devraient faire comme moi et devenir des loups et s’assureraient ainsi une bien belle vie. Chassez les papillons ou les lapins, jouer avec les enfants de mon frère, courir sans but, manger quand j’ai faim, dormir au coin du feu ou au soleil comme maintenant. Je soupire d’aise bienheureuse. Plus besoin non plus de changer de maison à la moindre alerte ou de craindre quelques gardes. Nous choisirions notre domaine et le protégerions contre les intrus à l’aide de crocs et de griffes. Plus besoin non plus de s’enfermer entre quatre murs. Nous serions une meute vraiment libre. Je soupire de nouveau. Les deux pattes sont si… compliqués.

Une oreille qui tressaute. Un bruit incongru au milieu de ceux habituels et rassurants. Mouvement du chat en alerte alors que je lève la tête. J’entends des cris. J’entends des tintement sonores et grimaçants. Que se passe t’il ? Je questionne le chat des yeux mais il se lève et file avec une nonchalance urgente. A mon tour je suis debout. La porte s’ouvre sur maman. Je jappe de plaisir mais son regard et sa voix font défaillir ma joie. Elle sent la peur et de l’intérieur de la maison s’échappe des odeurs tout aussi nauséabondes : peur, entrailles, alerte, mort, sang. Devant cette atmosphère délétère je baisse l’échine, mon ventre touchant presque le sol, la queue entre les jambes. Maman et moi nous nous rapprochons l’une de l’autre.

« Blanche – me dit-elle d’une voie rauque d’angoisse – Vas-t’en. Coure le plus vite et le plus loin que tu peux. Vite ! Chérie vite ! »

Je perçois plus que je ne vois la silhouette derrière ma mère à deux pattes. L’odeur et ma vision me disent que c’est un inconnu et le sang est sur lui. Maman se retourne et crie. Mon sang ne fait qu’un tour. Plutôt que d’obéir à maman je choisis de me battre. Mais est-ce vraiment un choix ? En un éclair je saute et emmure entre mes mâchoire le poignet qui tient l’arme qui s’apprête à blesser ma mère. Je gronde atrocement. Il hurle joliment à mes oreilles. J’ai le goût de son sang qui descend dans ma gorge et je sens presque ses os craquer sous mes dents. J’ai quitté le sol des pattes mais je ne compte pas desserrer les mâchoires pour autant.

« NOOON ! » Pleure ma mère. Je comprends trop tard que c’est un avertissement. Quelque chose vient me frapper le haut de la tête me faisant relâcher ma proie. Je retombe sur le sol à moitié assommée. Il faut que je secoue la tête pour m’enlever les lumières qui passent devant ma vision.

Lorsque je retrouve un semblant d’équilibre, maman est par terre. Un liquide carmin s’échappe à gros bouillon de son ventre. Un deuxième homme l’a frappée alors que je m’occupais de l’autre agresseur. Soient-ils maudit pour des générations ! Je hurle sauvagement et m’élance pour faire subir aux deux pattes ma vengeance. Avant que je puisse l’atteindre un poids me plaque au sol. Je grogne et tente de me retourner griffes et crocs en avant contre ce nouvel adversaire. Mais une mâchoire énorme et puissante s’abat sur ma nuque avec un long grondement grave d’avertissement. Je sens jusqu’au plus profond de mes tripes la réprimande menaçante d’un chef de meute. Même si je n’ai jamais fait partie d’une meute. Je rentre les épaules et geins. Alors le grand loup me prend par la peau du cou et se redresse. Pétrifiée et misérable je me recroqueville comme je peux en pleurant. Maman, elle, ne pleure plus. Ses yeux se sont fermés et sa bouche ne sourira plus jamais.

« Égorgez cette bête ! » Abat une voix coléreuse et haineuse. L’assassin de ma mère se dresse avec son arme encore ensanglantée. L’autre est recroquevillé sur sa main et pleure de douleur.

« Sûrement pas.
- Laisse tomber une troisième voix.
- Elle a blessé un homme et faisait parti de ces fanatiques.
- A notre échelle c’est un enfant.
- Et alors ? On a bien étripé ces gosses à l’intérieur ! De quel droit est-ce que ce rejeton d’hérétique pourrait vivre ? - Cet homme-là parle d’une voix aussi colérique que celle de l’autre est sereine.
- La loi du Grand Loup. Vous savez celle qui nous envoie justement ici. Il ne vous appartient pas de décider de son sort, elle est plus précieuse que vous et bien d’autres d’une certaine manière. »

S’ensuit un long silence puis l’homme cède.

« Si cette bête blesse encore quelqu’un vous en répondrez.
- Bien entendu. »


L’homme calme s’approche de moi alors que l’homme colérique entraîne l’homme blessé. Je voudrais me cacher le museau entre les pattes. Mais tout ce que je peux faire c’est bouger maladroitement les pattes dans le vide et geindre. Il se met à ma hauteur d’yeux.

« Ne t’inquiète pas petit. Ça va être dur mais c’est pour ton bien. - Il se redresse en continuant. - Tu peux le maintenir encore un peu ? »

Le loup gronde une seconde. L’homme trouve de la corde et m’attache les pattes avec malgré mes pleurs manifestes. C’est maintenant moi qui pue la peur et l’angoisse, mais il ne semble pas s’en rendre compte. Puis le loup me pose et c’est lui qui me prend dans ses bras. Je comprends qu’il va m’emmener et je me arque un instant pour m’échapper. Sans succès. Maman ! Maman gît là. Je ne veux pas partir. Laissez-moi près de maman ! Pour une fois je regrette de ne pas avoir de gorge et de ne pas réussir à parler. Je hurle, jappe, gémit et tente de mordre mais rien n’y fait on m’éloigne, on m’enlève. Au secours ! MAMAN !

En pénétrant dans la maison l’odeur de sang et de tripes m’agresse encore plus que dehors. Mon frère et d’autres (amis, famille, compagnons…) sont tels des blés fauchés. Ou sont mes cousins ? Mes amis ? Morts dans quelque recoin ? Je pousse le plus long hurlement de ma vie. Mon cœur est brisé. Je hurle encore et encore. Je hurle quand on sort. Je hurle quand on me pose dans une charrette. Je hurle quand elle démarre. Je hurle malgré les voix qui me disent de me taire. Je hurle malgré la main de l’homme à l’odeur de loup qui me caresse tandis que sa voix tente de me consoler. Je hurle jusqu’à avoir la voix aussi cassée que ma vie. Je hurle encore alors que la nuit tombe. C’est à peine si la lune ose se montrer en un timide croissant. Impressionnée et attristée par mes sanglots. Je hurle.

MAMAN !

Premier quartier – Été

« Ah tu es là. »

Là c’est un recoin tranquille du chemin de ronde du Fort ou nous nous sommes installés depuis quelques mois. Je profite des derniers rayons du soleil de ce chaud été. La douce pâleur qui ourle à présent les rares nuages osant traverser les cieux rehausse la rousseur d’une demie-lune vaillante et bravant un soleil qui se pare de plus de rouge qu’elle. Par peur d’être éclipsé par son amie de la nuit à n’en pas douter. Vanité masculine s’il en est. Il me rappelle Franquin tient.

Mais oui Franquin l’homme qui se dresse au dessus de moi de toute sa splendide hauteur de tuteur. Mon dernier en date. Avec Astrid, sa Huva. Ils sont le dernier maillon d’une chaîne de surveillance et d’attention qui m’ont fait passer de jeune louve enragée et endeuillée à mon arrivée dans une tanière à celle de potentielle veilleuse. Même si beaucoup de Huvar comme d’humain ont douté. Ont médit sur moi et mes capacités. Sur moi et mes fidélités. Certains ont tenté de me cacher qu’ils doutaient de ma réussite, d’autres non. S’il n’y avait eu la ténacité de Germain – Le huvar m’ayant empêchée d’aller au devant d’une mort certaine à l’aube de ma vie – et de Gaspard – son Huva – il y a longtemps que je serais ailleurs. Emprisonnée ou en fuite. Et Lui, Franquin m’observe du haut de ses presque deux mètres d’absolue fermeté. Dernier geôlier consentant. Pas plus mauvais qu’un autre bien que plus colérique et n’aimant pas que je défis son autorité. Ce que je fais assez peu en fait. Cela me demanderais bien trop d’énergie. J’ai finis par le comprendre il y à quelques années. J’ai découvert que garder un silence dédaigneux, impassible, voir indifférent est bien plus… moteur de frustration pour les adultes que tous les cris et les insultes que je pourraient leur lancer. Ils n’aiment pas ne pas savoir ce qui me passe par la tête. Et puis je me tiens bien sage et je m’efforce d’être une gentille petite apprentie même quand je boue de colère. Je me réjouis secrètement de clore bientôt ce chapitre amer de ma vie.

« Pourquoi te sens-tu obligé de chercher les hauteurs ? Allez on doit parler de notre prochain départ et mission. 
- Peut-être qu’au lieu de louve j’aurais aimée naître oiseau. »

Dis-je en me levant et en souriant pour le précéder dans l’antre de pierre de la tanière. Nous retrouvons la fraîcheur des petites pièces qui nous ont été allouées en son sein. Astrid est en train d’essuyer des assiettes près d’un vieux bac d’eau sale. Elle me sourit tout autant qu’à son lié. Je déteste autant que je jalouse leur espèce de mièvrerie entre eux. Mais avant que l’un des deux n’ouvre la bouche je prends un malin plaisir à ouvrir la mienne.

« Je vais me lier.
- Qu.Quoi ? - Bougonne Franquin.
- Je vais me lier. - Dis-je en détachant bien chaque mot.
- A qui ?
- Sara. »

J’observe avec une délectation toute adolescente mon tuteur s’efforcer d’à la fois de retrouver ses mots et à la fois retenir des injures. Astrid lève les yeux aux ciels.

« Je doute que Sara soit la plus… adaptée pour toi ma douce. »

Je me permet un ricanement. Comment cela ? La novice la plus indisciplinée du lot ? La plus franche du collier, tellement franche qu’elle ne sait pas se taire quand il le faudrait et qu’elle ne sait pas mentir même pour le bien d’un autre ? La plus rebelle à l’autorité ? Rejetée, moquée pour ces mêmes qualités ? Et bien oui. Nous deux, nous nous sommes rendues compte que nous étions pareilles. Différentes des autres. Ardemment aspirante à ne plus faire partie de cette meute mais à construire la notre même si elle ne sera constitué que de nous-même. J’en ai marre d’être traitée comme une enfant. Nous allons leur montrer que nous sommes des adultes.

« Nous nous sommes choisies l’une l’autre. Vous ne pouvez pas vous y opposer sans une bonne raison. Vous en avez une ? »

Un silence stupéfait suit mes paroles alors que les veilleurs s’échangent des regards. Je tourne le dos et me poste à la fenêtre, les mains croisées dans le dos. Alors d’une voix calme je scelle mon destin pour les prochaines années.

« Tout est dit alors. »

Je pense vraiment avoir enfin le dernier mot mais c’est Astrid qui me le vole d’un léger et presque distrait :

« Qu’il en soit ainsi. »

Perdue sous mes couverture je soupire en accompagnant le vent léger qui soulève les rideaux de la fenêtre ouverte. Dans mon alcôve, seulement séparée d’un autre rideau entrouvert, je peux entendre les chuchotements d’Astrid et de Franquin qui me croient endormie.

« Oui. Elle s’en sortira sûrement. Elle a un bon instinct du combat et une excellente maîtrise d’elle-même mais aucune discipline et ce n’est pas cette gamine qui réussira à lui en mettre dans la tête. 
- Chuchotement plus bas d’Astrid trop indistinct.
- Deux têtes brûlées ! Tu parles !
- Chuchotement.
- Comment lui faire confiance ? Tu sais d’où elle vient. Elles se trompent si elles croient qu’elles échapperont à la surveillance des nôtres. Hors de question de les lâcher dans la nature. J’en parlerai demain. »

Un dernier chuchotement et le silence se fait pour de bon dans la pièce de l’autre côté de mon rideau. Je serre les poings emplie d’une sourde colère. Encore surveillée. Encore en devoir de prouver ma… fidélité. Comme une bonne chienne qui ne tire pas sur sa laisse plutôt qu’une louve libre de ses mouvements. Je relâche les poings en même temps que mon souffle. Cela viendra… Avec Sara. Ô ma Sara ce sera chouette tu verras.

Lune gibbeuse – Automne

Je gratte un reste de gras au fond de notre petite marmite en surveillant du coin de l’œil Sara. Elle est nerveuse ces derniers jours et elle ne semble pas vouloir s’en ouvrir à moi. Alors que d’habitude nous n’attendons pas pour nous ouvrir l’une à l’autre. Bon certes je lui fais aussi une petite cachotterie dans mon coin. Ce n’est pas pour rien que je nous ai transporté si loin à l’écart de tout, de tous et de toutes. Notre campement est au beau milieu de le forêt et bien loin des habitations. Parfois il m’arrive de songer qu’il y a si longtemps on nous aurait refuser une telle solitude, une telle paix… une telle indépendance. Franquin avait raison. Au début nous étions cantonnées aux tanières ou aux cérémonies du mélanges. Mais petit à petit nous avons prit part à des missions avec la Milice. Puis de moins en moins accompagnées, de plus en plus loin, de plus en plus indépendante. Cela nous a prit combien ? Dix ? Quinze ans ? Mais là-haut il a bien fallu qu’on s’incline devant nos résultats, devant notre opiniâtreté. Des années merveilleuses à peine entachées de quelques disputes. Dont une très grosse que je préfère oublier. Et celles qui ont suivies l’étaient tout autant.

Alors qu’est-ce qui peut bien inquiéter Sara ? L’ombre d’une dispute plane. Et je crains d’en connaître le thème. Je suis là à récurer et à rassembler mon courage pour crever l’abcès lorsque j’entends l’arrivée des miliciens. Comment Sara peut-elle sembler aussi tendue et rasséréner par leur présence ?

« Bonsoir Miliciens. Il est bien tard pour une promenade digestive. J’espère qu’il n’y a pas de soucis dans le coin. »

Je lève les yeux vers le ciel piqueté d’étoiles. Le voile d’une lune gibbeuse ainsi que la lumière du feu de camp suffit à donner à la forêt des allures d’ombre profonde et à notre clairière celle d’un havre lumineux.

Le plus âgé des trois miliciens me dévisage.

« Vous êtes bien la dénommée Mersky ?
- Oui. - dis-je avec une insouciance que je n’ai pas.
- Vous êtes convoquée à Hugren.

Ses yeux se posent un bref instant sur mon ventre. Et non mon grand on ne le voit pas encore… Pas encore et pourtant il bouge déjà en mon sein. Mon petit, mon bébé. Je prends une grande inspiration et relève le menton avant de reprendre glaciale mais avenante.

« Je suppose que cela doit se faire au plus vite. Je… Je prends mes affaires.
- Merci d’être aussi… agréable. - Il se tourne vers Sara. - Vous pouvez suivre bien sur. »

Je n’attends pas la réponse de ma sœur de combat je suis déjà sous la petite tente montée pour la nuit. Je ferme les yeux et laisse le processus de transformation se faire rapidement. C’est une ombre grise qui en ressort à telle une flamme froide. En deux bond je saute sur le milicien qui m’a interpellé. Ma gueule se referme sur son visage le lui arrachant. Mes griffes laboure son ventre alors même que je prends appuis sur lui pour sauter sur le suivant. Ce dernier n’a qu’un glapissement avant que son cou ne fasse connaissance avec mes croc. Il est déjà mort lorsque nous roulons sur le tapis de feuilles rousses désormais plus rouges que jamais. Mais déjà je me redresse. Le dernier… La dernière a réussit à sortir son arme de son fourreau. En un saut formidable je passe sa garde et m’empare de son bras d’arme. Je serre les mâchoires jusqu’à entendre le craquement des os et le hurlement de douleur. D’un mouvement de gueule j’arrache poignet et main que je laisse dédaigneusement tomber au sol avant d’achever de quelques coups de pattes la pauvre âme. Puis je me tourne vers ma sœur.

Je me souviens avoir entendu son cris d’avertissement, pour moi ou pour eux ? Elle est penchée sur le milicien sans visage encore en vie essayant visiblement d’arrêter l’hémorragie. Je retrousse une babine. Je sais ce que je fais. Il est déjà mort mais il ne l’a pas encore comprit. Je reprends ma forme humaine alors qu’il pousse son dernier souffle.

« Pourquoi ? POURQUOI ? »

Me hurle Sara. Son regard se pose à son tour sur mon ventre. Nue dans la nuit d’automne, ensanglantée, je ne peux pas cacher la douce rondeur de mon ventre qui enfle à peine. Et pourquoi le cacher ? Je pose une main dessus et le caresse.

« Tu te rends compte que tu nous as condamnées ?
- Pourquoi ? - je demande doucement. - Il suffit de les cacher et de prétendre ne les avoir jamais vu.
- Tu… tu... »

Elle suffoque. Elle ne trouve pas ses mots.
« Tu es plus folle que je le pensais ! Trois morts pour un gamin ? Pour une… - Là voilà en colère maintenant qui se dresse devant moi - une bestiole rose qui ne ferrait que nous gêner ? Tu pensais vraiment nous… que j’accepterai ça ! Je pensais que tu avais comprit avec les autres fois. Que ça t’aurait mis un peu de plomb dans la tête. Mais non tu persistes. JAMAIS ! »

Sa colère ne me fait pas peur mais elle réveille en moi des souvenirs que je souhaite pourtant laisser dans un recoin bien sombre de ma mémoire. Le bébé perdu. Et l’autre que je ne connais pas… Chaque fois elle était en colère mais chaque fois elle m’a pardonné et consolé. Sans Sara… Et c’est un éclair de lucidité dans la nuit. Sans Sara les miliciens ne m’auraient pas trouvé ici et aussi la dernière fois. Un doute… Sara et ses connaissances en herbes… Ma fausse-couche était-elle un avortement ? Je penche la tête vers ma douce âme-sœur et lui susurre tout aussi doucement.

« Tu les a prévenu ? »

Son silence choqué me dit tout ce que je dois savoir. Mes mains sont prises d’une vie propre et s’enroulent autour de son cou. Et je serre. Je sais ce que je dois faire. Ses yeux s’arrondissent de stupeur et de, oui de peur. Elle se débat, elle griffe, se tord dans tous les sens mais je tiens bien. Nous glissons sur l’herbe et les feuilles de la clairière. A califourchon sur elle, je ne relâche pas ma prise. Ses mouvements se font plus lents. Je penche mon visage vers le sien. Ses yeux exorbités ne me voient plus. Mes larmes coulent dessus. J’embrasse ses joues et m’aperçois pour la première fois que des rides y sont apparus aux fils des ans. Il est déjà bien qu’elle ai vécu si longtemps. Ma chère Sara… Il vaut mieux qu’on se quitte comme ça plutôt que de la voir dépérir ou périr sous les coups d’un ennemi. Maintenant elle ne bouge plus. Je ferme ses yeux, sa bouche grimaçante et donne à son corps l’apparence d’une âme endormie avant de me redresser pour de bon et de lui tourner définitivement le dos.

Il ne me faut que peu de temps pour rassembler mes affaires et prendre aux miliciens ce que je pourrais facilement revendre. Et lorsque la lune finira par se coucher je serais déjà loin.

J’ai enfin laissé tomber de mes épaules le lourd manteau des Veilleurs et de leurs ineptes lois.


Pleine lune - Hiver

Pâle soleil d’hiver s’échappant d’un ciel plombé pour venir s’écraser sur la fenêtre. Ma main se pose sur l’embrasure tandis que mon regard de la même couleur que le ciel observe le jardin aux allures mélancoliques. Sirius s’est mis à crier, caché dans quelque recoin entre deux arbres. La voix d’Oberon s’avance en contre-point. Angoisse d’un instant. Et si… ajoutez quelques malheurs ici. Puis un rire enfantin. L’angoisse s’efface de bonne grâce. Elle sait qu’elle reviendra plus tard. Mes mains replongent dans le bac d’eau sale de la vaisselle. Je chantonne doucement. La silhouette de Tancred passe à son tour dans le jardin suivit de prêt de Waldemar. Un moment mon esprit s’évade vers le premier hiver que nous avions passé ici.

Je me souviens de mes seins lourds de lait et de mon ventre vide de la petite vie qui vagissait doucement dans son berceau. Je faisais la vaisselle alors que Tancred découvrait son nouvel univers. Qu’il était petit mon tout petit. Mais déjà si plein de courage et de sagesse. Il était bien le seul à réussir à faire sourire la vieille Violette. La mère de mon époux était aigrie et dure. Qu’il avait été difficile de vivre sous sa férule après la mort d’Oscar avant que je ne me réfugie dans ce havre. Vieille bique ! Heureuse qu’elle aussi ai finit par nous honorer de son Départ. Parfois il m’arrive de plaindre Oscar. C’était un homme gentil, avec moi et avec Tancred. Il posait son oreille sur mon ventre pour sentir Oberon bouger pendant que je l’attendais. C’était merveilleux. Nous étions une Famille. Une vraie famille. Et Oscar avait bien des projets pour elle. Et pour notre fils aussi. Que ce soit dans ses affaires professionnelles. Ou sur un plan plus personnel et intime. Le Souffle nous avait rapproché. - Lui était alors en quête de quelque chose après la mort de sa dernière épouse sans qu’elle ai pu lui donner d’héritier et moi fugitive ne me joignant aux cercles du Souffle que par praticité. Je crois qu’il a été autant séduit par mon silence délicat que par ma fertilité affichée à mes jupons par Tancred. -  Mais il a aussi contribué à nous éloigner. Voyons quel père pourrait sérieusement rêver que son enfant à naître soit une fille pour en faire ensuite un Oracle ? Lui assurant une vie de misère et de douleur. Quel père rêverait que son fils soit l’un de ces prêcheurs recherchés et honnis de la majorité ? J’apprécie le Souffle pour ses actions censé ouvrir les yeux de la majorité sur les actions du Clergé. Mais pas au point de lui sacrifier la vie de la chair de ma chair. Oscar ne s’est ouvert de ces ambitions impies qu’à moi j’ose le croire… Il a fallut que je lui signifie que cela n’était pas possible. Une vie clandestine n’est qu’une demie vie. Je suis bien placée pour le savoir. Mes petits ne seront pas sacrifié sur quelque autel que ce soit. Le temps aurait pu adoucir ses fantasmes. Ou transformer la flammèche en incendie. J’ai donc Soufflé dessus pour l’éteindre.

« Maaammaaaan ! »

Voilà mon petit dernier entrant telle une tornade dans la maison m’arrachant à mes sombres ruminations.

« On va faire du patin. Tancred dit que la glace est assez épaisse. Je veux mes patins. Ou sont mes patins ? Mamaaan ! »

Je délaisse la vaisselle avec un rire pour aider Sirius et Oberon à chercher et trouver les patins de bois. Dans un joyeux désordre les garçons et moi nous nous préparons à partir pour le petit étang gelé au bord de la propriété. Emmitouflée à mon tour dans des mètres de tissus bien chaud je courre avec les enfants jusqu’à notre lieu de jeu. Nos joues se rougissent vite et nous pouvons voir nos haleines s’évader dans l’air comme nous nous évadons dans la joie.

Nous rentrons quelques heures plus tard épuisés et affamés. Je découvre qu’Oberon a finit la vaisselle avant de venir nous rejoindre à l’étang. Natine a finit de faire cuire et retirer du feu la soupe que j’avais commencé à préparer. J’avoue que je pourrais difficilement me passer de Natine et de Waldemar. Combien de fois ais-je laissé un repas brûler en l’oubliant sur le coin du feu ou à l’inverse ne pas cuire car le feu s’est étouffé dans ses cendres et éteint ? Qui s’assure que le garde-manger est remplit ? Qui sait ou trouver un sac de farine en dernière minute chez un voisin ? Combien de poules ais-je perdu en ne les enfermant pas pour la nuit ou en oubliant de les nourrir avant son arrivée ? Est-ce que mes enfants seraient si bien vêtus si elle ne savait pas terminer mes coutures ? Nos lits seraient bien froid si elle n’y glissait pas une brique chaude. Et bien d’autres choses. Natine est une perle. Et comme j’apprécie aussi la présence de Waldemar en tant qu’ancien soldat parmi nous. Il faut toujours s’assurer de la présence d’un homme en ces temps dangereux. Le couple vit dans une petite maison sur le domaine depuis maintenant huit ans. Discrets et compétents. Deux qualités très importantes. Je tiens à eux et les paye en conséquence. Et puis ils semblent tellement aimer les enfants et les enfants les aiment aussi.

Après avoir lu l’histoire du soir aux petits je sors sous le porche et observe la lune toute ronde au dessus du domaine. Je me sens si bien, c’est si beau que je resterais bien là toute la nuit. Le vent gifle insolemment mes joues et mes jupes sans que je ne le remarque vraiment. Tancred sort à son tour et dépose un châle sur mes épaules. J’ai oublié qu’il faisait froid.

« Ca va ma petite maman ? N’attrape pas froid. »
Dit-il en laissant la marque de ses lèvres sur ma tempe.
« Depuis quand es-tu devenu si grand ? - Il sourit. Il est si beau mon fils. - Et si responsable ? 
- Depuis que je suis devenu l’homme de la famille.
- Tu le regrettes ? - demandais-je avec un brin d’inquiétude dans la voix.
- Du tout maman. - M’assure t’il avec sa belle crânerie d’adolescent.»

Il bombe le torse, l’air sérieux mais ses yeux et son petit sourire en coin m’assurent qu’il ne s’en formalise vraiment pas. Je ne peux m’empêcher de le serrer contre moi et découvre que je peux poser ma tête sur son épaule. Cela me fait soupirer mais l’instant est parfait, mon bonheur est parfait.

Ma Famille est parfaite.

   
Mes Enfants :

Non-né : C'est ainsi que je nomme mon pauvre petit n'ayant jamais connu la chaleur su soleil sur sa peau quand il m'arrive de penser à lui.

Först : Soit "Premier". Mon aîné (25 ans) que je ne connais pas, même pas son sexe. Souvent je me dit que je devrais prendre mon courage à deux mains et me mettre à sa recherche. Mais ce serait prendre le risque que mes puînés soient alors découvert.

Tancred : 16 ans. Mon petit garçon qui a grandit si vite. Il ne semble pas se souvenir de ses premières années passées à voyager la peur au ventre. Sage garçon, certainement plus équilibré que sa chère maman. Il aimerait seconder son demi-frère lorsque celui-ci prendra la suite de son père à la tête des ateliers de tissage. Et parce que c'est de son age il a la tête qui lui tourne facilement lorsqu'une jolie fille lui sourit. Mais je ne suis pas prête à le marier, ça non alors. Pourtant... pourtant songer à un tout petit à bercer. Voir Ma Famille s’agrandir encore et encore par la grâce d’une jolie jeune femme. Mais non ce n'est pas le moment.... Mais...

Oberon : 11 ans. L'enfant que j'ai eu avec mon époux lorsque j'ai décidé de fonder une "famille normale". Il sera un jour l’héritier de la fortune de son père. Mais pour l'instant c'est un petit gars plein de vie, très facétieux. Joue mon fils. Joue.

Sirius : 5 ans. Mon colérique, mon exigeant petit dernier (pour l'instant). Pas toujours facile à vivre mais ses câlins me console de tout. Que je continue longtemps à jouer aux monstres sous la couverture.

A venir : Pourquoi s’arrêter d'agrandir Ma Famille ? après tout nous sommes tellement heureux. Et puis j'aimerais bien avoir une fille. Ou un Huvar qui n'aura pas mon destin.

Note : Aucun de mes enfants ne possède de sang d’Huvar ou d’Huva je m’en suis assuré dès leur naissance. J’en suis venue à me demander si je ne devrait pas copuler avec un autre Huvar pour voir se perpétrer notre race.

   

   Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Age mental non pris en compte. Assurément

   Comment vous nous avez trouvé ? Parce qu'on est curieux. Top site

   Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) Parce qu'on aime bien le masochisme ♥ Ma voisine est sourde et son mari commence à perdre un peu la tête, faut dire qu'ils sont vieux, alors ça aide pas.

   Quel est votre smiley préféré ? La plus importante de toutes les questions. cheer


PS : Je vous remercie de m'avoir laissé le temps d'écrire cette histoire, je n'ai pas l'habitude d'écrire de si longue fiche même si je suis sure que certains/certaines sont capable de faire ça les doigts dans le nez. Razz

PS : J'espère que ça vous conviendra.

PS : cheer

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Kassia
Messages : 997
Date d'inscription : 20/08/2023
Kassia
Vilhelmina Kivir {Prédéfinie} 1i0fDim 16 Juin - 1:14

A savoir -
Age:
Métier :
Kassia
Huvar - Grand Loup
Sacré morceau ! Bienvenu collegue !

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La Corruption
Messages : 678
Date d'inscription : 13/09/2017
La Corruption
Vilhelmina Kivir {Prédéfinie} 1i0fDim 16 Juin - 10:54

A savoir -
Age:
Métier : Fouteuse de merde
La Corruption
Fléau du monde
Bonjour bonjour !

Et à nouveau bienvenue dieu

Je n'ai qu'un petit point qui me chiffonne : la façon de traiter la mort de Sara qui me semble un peu ... timide ?
Je m'explique, le lien entre le Huvar et le Huva est vraiment très fort et la perte de l'un est comme la perte d'une partie de soi-même. C'est vraiment dévastateur.
Et je trouve qu'on n'a pas réellement la retranscription d'à quel point ç'a pu affecter Vivi malgré sa colère et son besoin viscéral de protéger son enfant à naître.

Je suis prête à ne pas demander de modification de la fiche, à partir du moment où on est bien d'accord sur le fait que l'adorable Vivi a été plus affectée qu'elle en avait l'air.

C'est tout pour moi Poney licorne

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Vilhelmina Kivir
Messages : 14
Date d'inscription : 19/05/2024
Vilhelmina Kivir
Vilhelmina Kivir {Prédéfinie} 1i0fDim 16 Juin - 11:46
Vilhelmina Kivir
Huvar en fuite - Traîtresse à son sang
dieu Hum effectivement j'aurais du/pu accentuer cet aspect de leur relation. Je le prendrais en compte par la suite promis.

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La Corruption
Messages : 678
Date d'inscription : 13/09/2017
La Corruption
Vilhelmina Kivir {Prédéfinie} 1i0fDim 16 Juin - 11:57

A savoir -
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Métier : Fouteuse de merde
La Corruption
Fléau du monde
Alors on est partie sur une validation dieu

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