Tyres de Wraebraven Tel un Prince spolié par le Devoir.  NOM : de Wraebraven. PRENOM : Tyres. SURNOM : le Sieur. SEXE : Masculin. AGE : 21 ans. RANG SOCIAL : Veilleur - Huva sans Huvar. LIEU DE VIE : Hugren et partout ailleurs. Si l'apparence de Tyres questionne c'est qu'elle évoque à la fois la douceur et une force intérieure encore en sommeil. Ses cheveux, d’un blond presque argenté, tombent en mèches légères autour de son visage, créant un halo de lumière qui accentue ses traits fins et délicats. Ce blond pâle, presque éthéré, rappelle le prestige de son passé, lorsqu’il était encore l’héritier choyé de la maison Wraebraven, mais désormais, il laisse ses cheveux tomber librement, négligeant souvent de les dompter. Le soin méticuleux dont ils faisaient l’objet dans son enfance a disparu, remplacé par une indifférence subtile, reflet de sa vie actuelle, éloignée du faste et des privilèges. Son visage est d’une beauté juvénile, presque séraphique, avec des traits délicats qui semblent lui conférer une innocence apparente, mais ceux qui le connaissent bien savent que cette douceur cache des souvenirs amers et des épreuves invisibles. Ses yeux, d’un vert intense, attirent souvent l’attention. Ils changent de nuance selon la lumière, passant d’un vert éclatant, vif comme l’émeraude, à des teintes plus sombres, rappelant les forêts profondes et mystérieuses d'Auven. Ils sont comme des fenêtres ouvertes sur une âme tourmentée, chargée de questions sans réponse, cherchant sans cesse un lien qui lui échappe. Sa silhouette, élancée et fine, n’a jamais été celle d’un guerrier. Ses instructeurs, au fil des années, ont souvent noté sa frêle constitution, le jugeant trop fluet pour certains aspects du rôle de veilleur. Pourtant, Tyres compense ce manque de force physique par une agilité remarquable. Il se déplace avec une grâce presque instinctive, sa légèreté lui permettant de se mouvoir sans bruit, de se faufiler là où d’autres seraient entravés par leur propre masse. Sa posture, bien que parfois hésitante, conserve encore un soupçon de cette noblesse ancienne qu’il s’efforce de raviver, même si elle semble souvent déplacée dans le monde des veilleurs. Ses mains, longues et fines, paraissent presque trop délicates. Elles rappellent celles des artistes ou des lettrés, faites pour manier des objets de finesse plutôt que des armes. Pourtant, ces mains sont aussi les outils d’un veilleur, vouées à soigner la terre, à préserver l’équilibre fragile du monde. Malgré leur apparence, elles sont habiles, précises, capables de gestes rapides et précis, même si elles n’ont jamais forgé de lien avec un Huvar, ce compagnon inséparable que tout Huva doit trouver pour réaliser pleinement son rôle. Car c’est là, dans cette absence, que se trouve une grande part de la frustration qui anime Tyres. Bien qu’il ait terminé son apprentissage, il n’a toujours pas trouvé son Huvar, ce partenaire qui, avec lui, formerait un duo capable de maîtriser pleinement les forces de la Nature. Tandis que d’autres autour de lui ont déjà formé des liens sacrés, Tyres reste seul, observant avec une certaine amertume ceux qui l’entourent goûter au pouvoir conféré par ces connexions profondes. Cette solitude, cette incapacité à tisser un lien aussi fondamental, pèse sur lui, creusant un fossé invisible entre lui et ses pairs. Sous cette apparente douceur se cache une colère, une déception qu’il peine à dissimuler. Ses gestes, bien que fluides, sont parfois empreints de nervosité, comme s’il cherchait désespérément un moyen de briser ce cercle d’isolement. Ses sourires sont rares, et lorsqu’ils apparaissent, ils sont souvent teintés d’une mélancolie palpable, comme s’il s’efforçait de cacher la douleur que lui cause l’absence de ce lien si essentiel à sa destinée. Son corps, bien que fin et fragile, garde malgré tout une certaine noblesse dans sa manière de se tenir. Il essaie de reproduire, inconsciemment parfois, les gestes et les postures des nobles qu’il côtoyait dans son enfance, quand il était encore l’héritier de Wraebraven. Cette fierté ancienne, bien qu’estompée par les années de formation et les désillusions, demeure présente dans ses mouvements. Il redresse la tête, dresse les épaules, comme s’il tentait de compenser la perte de ce passé glorieux par une posture digne et fière, même si ses gestes trahissent parfois une certaine maladresse, comme un souvenir oublié d’une vie passée. Tyres est donc un être en quête, partagé entre son apparence juvénile et la profondeur des blessures invisibles qu’il porte en lui. Son visage, souvent qualifié de trop tendre pour un veilleur, cache des souvenirs d’enfance marqués par la déception de son père, ce même père qui avait vu en lui non pas l’héritier rêvé, mais un fils arraché trop tôt à son héritage pour devenir autre chose qu’un noble. Ses traits délicats dissimulent une âme tourmentée, tiraillée entre le désir de se montrer à la hauteur des attentes et l’amertume de ne pas avoir encore trouvé sa place. Ainsi, Tyres avance, jour après jour, avec l’espoir de combler ce vide, de prouver que sous cette apparence fluette, se cache la force d’un véritable veilleur. Tiraillé entre son passé, ses attentes et un avenir incertain, Tyres est un jeune homme en constante lutte intérieure. Psychologiquement, il se révèle être un homme complexe, marqué par des souvenirs fragmentés et des sentiments ambivalents qui forgent son identité. À travers ses pensées et ses actions, se dessine le portrait d’une âme en quête, cherchant à compenser ce qui lui a été pris par la reconnaissance de sa nature de Huva. Malheureusement cet objectif paraît lui échapper alors qu'il n'a pas eu l'heur de trouver son binôme. Un coup dur qui l'amène à regarder son existence avec amertume quand, au fond de lui, Tyres porte encore les traces de son enfance dorée, cette époque où il était l’héritier attendu, choyé et admiré par sa famille. Bien que ces souvenirs soient désormais flous et qu’il s’efforce de ne plus y attacher d’importance, ils continuent d’exercer une influence subtile sur sa manière de percevoir le monde et lui-même. Son ancien statut de fils privilégié le hante parfois, car il lui rappelle ce qu’il aurait pu être s’il n’avait pas été arraché à cette vie pour devenir veilleur. Cette dualité crée en lui une tension permanente : une part de lui aspire à la grandeur, à retrouver une forme de reconnaissance, tandis qu’une autre partie accepte, ou du moins tente d’accepter, que son chemin de vie soit celui du sacrifice. L’un des aspects les plus marquants de la personnalité de Tyres est alors sa profonde solitude. Un isolement qui n’est pas seulement physique ou sociale, mais avant tout existentielle. En tant que Huva sans Huvar, il se sent incomplet, voire inadéquat. Le lien sacré qu’il devrait former avec un Huvar reste introuvable, ce qui alimente un sentiment d’échec et d’abandon. Cette absence l'amène à douter de lui-même, malgré les années de formation et d’entraînement. Il se demande parfois si quelque chose en lui est défaillant, si c’est sa faute qu’aucun lien ne s’est tissé, ou si le destin s’acharne à lui refuser ce qu’il désire tant. Cette frustration latente se traduit souvent par un comportement oscillant entre la résignation et la rébellion. Tyres n’est pas un esprit docile ; il est vif, intelligent et capable de réflexions profondes, mais cette vivacité est parfois teintée d’amertume. Loin de se contenter de son sort, il laisse parfois éclater une insubordination qui le met en conflit avec ses supérieurs. Il cherche inconsciemment à se démarquer, à prouver sa valeur autrement, mais cette recherche de reconnaissance ne fait que renforcer son sentiment d'abandon. Ses actions trahissent une volonté de se rebeller contre ce qu’il considère comme une injustice : être voué à la protection du monde sans recevoir en retour le lien sacré qui donnerait tout son sens à sa mission, alors même que son héritage lui a été volé. Malgré cette rébellion, Tyres n’est pas un être dénué de douceur. Sa nature sensible et introspective le pousse à ressentir profondément les émotions qui l’entourent. Il est empathique, capable de lire les non-dits et d’anticiper les souffrances des autres, même s’il ne trouve pas toujours les moyens de les apaiser. Ce trait de caractère renforce en lui une certaine mélancolie : Tyres perçoit avec une acuité particulière la douleur et la corruption qui ravagent le monde d'Auven et cela pèse lourdement sur son esprit. Il se sent investi d’un devoir qu’il ne peut pleinement accomplir et cette impuissance nourrit une forme de tristesse résignée. Son apparente jeunesse, cette "tête de minot" qu'il reconnaît lui-même, participe à son mal-être. Il sait que ses traits juvéniles, loin de lui conférer l’autorité ou la gravité qu’il souhaiterait, donnent souvent l’impression d’un être encore en formation, pas totalement abouti. Cette image de lui-même, encore trop enfantine à son goût, nourrit une certaine insécurité. Tyres tente donc, par des gestes maladroits, d’imiter les postures et les manières nobles qu’il a observées dans son enfance. Il cherche à adopter une gravité qui le ferait paraître plus mature, mais ces tentatives ne sont que des masques qu’il peine à maintenir. Ce décalage entre son apparence et sa volonté de paraître plus mature que son âge alimente une forme de dissonance intérieure, où il oscille entre l’envie d’être pris au sérieux et le doute de mériter une telle considération. Au cœur de cette complexité psychologique, il y a une quête de sens. Tyres n’est pas en paix avec lui-même, car il n’a pas encore trouvé sa place dans le grand dessein qui l’entoure. Il aspire à se sentir complet, à prouver qu’il est digne de son rôle de veilleur, mais sans Huvar, il se perçoit comme incomplet, incapable d’atteindre la plénitude que ce lien lui promettrait. Son esprit est donc toujours en mouvement, cherchant des réponses, des justifications et surtout une voie pour donner un sens à son existence. En somme, Tyres est habité par des contradictions. Sensible et intelligent, il est à la fois empli d’une grande douceur et rongé par l’amertume de ne pas avoir trouvé sa place. Son passé noble, son présent de veilleur solitaire et l’absence d’un Huvar à ses côtés créent en lui une tension permanente entre ce qu’il aurait pu être et ce qu’il est devenu. À la croisée de ces chemins, il cherche à se construire, à redéfinir son identité, tout en portant le poids des attentes qu’il peine à satisfaire. Dès son premier souffle, Tyres a été estimé comme étant promis à un grand destin. Fils légitime et premier-né mâle de Karsten de Wraebraven, Comte de Brevery, il est en efft l’héritier du titre et des responsabilités qui l’accompagnent. Enfant attendu et espéré il est considéré comme un don de la Nature, un enfant béni, celui qui se devra d'assurer la pérennité de la lignée Wraebraven. Durant les sept premières années de sa vie, il vit dans une bulle dorée, choyé, admiré et protégé. Son père voit en lui la promesse d’un avenir glorieux pour leur famille, tandis que sa mère, Petrea, l’entoure d’une douceur et d’une affection incommensurables. Il grandit dans un environnement privilégié, où chaque détail de sa vie est pensé pour forger en lui le futur seigneur du comté. Les leçons sont rigoureuses, les protocoles stricts, mais à travers ces exigences, Tyres ne ressent rien d’autre qu’un amour conditionnel, inextricablement lié à son rôle d’héritier. C’est son destin, et il l’accepte, sans encore comprendre pleinement ce que cela implique. Tout change néanmoins lorsque Tyres atteint l’âge de sept hivers et quand, durant la cérémonie du mélange qui pour lui se pratique à huis clos, son sang ne subit aucune altération. Le verdict qui tombe alors est un coup de tonnerre. Malgré sa jeunesse, Tyres sent la gravité de l’instant peser sur lui. Il ne comprend pas tout ce qui se passe, mais il perçoit la tension dans l’air, le regard de son père, impénétrable, fixé sur lui. Pour autant, son nom et sa filiation n'y changeront rien. Tyres est résistant à la Corruption et son avenir ne pourra pas s'écrire à Brevery. Il est destiné à quitter sa famille afin de devenir un veilleur, plus précisément un Huva. En d’autres circonstances, ce don aurait pu être une bénédiction, mais pour Karsten de Wraebraven, c’est une véritable malédiction qui s'abat sur les siens. Son héritier, son fils tant attendu, ne pourra jamais reprendre le titre de comte, car il sera arraché à sa famille pour servir une cause bien plus vaste. S'il n'a pas réellement conscience de cela à l'époque, Tyres se souvient pourtant de cet instant précis, de ce regard - plein d'amertume - que son père posa sur lui lorsque la nouvelle fut annoncée. Il y lit une colère sourde, une déception féroce. Pendant un court instant, il croit même que son père refusera d’accepter cette décision, qu’il tentera de le garder auprès de lui malgré tout. Mais Karsten finit par se résigner. Cependant, cette résignation n’est pas celle que Tyres imaginait. Ce n’est pas contre lui que son père est en colère, mais contre la situation, contre le fait qu’il n’a d’autre choix que de se tourner vers Magdalena, sa fille aînée, pour hériter du comté. Tyres est déconcerté d’avoir perdu la faveur de son père, mais en réalité, Karsten est surtout déçu d’avoir été contraint de remettre ses espoirs en celle qui n’a pas eu l’audace de naître garçon. Les années qui suivent cette cérémonie sont marquées par une transition brutale pour Tyres. Arraché à la vie luxueuse et confortable qu’il a toujours connue, il est placé sous la tutelle des veilleurs. Son éducation change du tout au tout. Désormais, il doit apprendre à canaliser sa sensibilité en tant que Huva, à maîtriser les énergies naturelles et à se préparer à lutter contre la Corruption. Au début, Tyres vit cette transition avec un mélange de confusion et de résignation. Il ne comprend pas pourquoi son destin a pris une telle tournure, mais au fond de lui, une fierté vacillante grandit. Devenir veilleur n’est pas un rôle anodin. Protéger le monde contre le fléau vaut bien le sacrifice de son ancienne vie, n’est-ce pas ? Cependant, alors que les années d’apprentissage s’écoulent, une ombre grandit dans le cœur de Tyres. Contrairement à ses compagnons Huva, il n’arrive pas à tisser ce lien avec un Huvar, le guerrier qui doit devenir son autre moitié. Les veilleurs fonctionnent en binômes, les Huva et les Huvar se complétant pour former une force unie. Mais Tyres, malgré ses efforts, ne parvient jamais à trouver un Huvar avec qui il pourrait former ce lien. Il voit ses compagnons évoluer, trouver leurs partenaires et accéder à un nouveau niveau de puissance et de compréhension, tandis que lui reste seul, incomplet. Cette solitude, ce sentiment d’échec, commence à peser lourdement sur lui. La fierté qu’il a ressentie en devenant veilleur s’estompe peu à peu, laissant place à une amertume croissante. On tente de l’intégrer à la milice, espérant qu’il puisse au moins se rendre utile sur le champ de bataille, mais Tyres n’est pas fait pour ce rôle. Sa nature profonde, celle d’un Huva, n’est pas compatible avec celle des guerriers. Cette incompatibilité ne fait qu’aggraver son malaise. Rejeté, incompris, il devient de plus en plus insubordonné, frustré de ne pas avoir trouvé sa place dans ce monde qu’il est pourtant censé protéger. Dernièrement, à court de solutions, les instructeurs des veilleurs décident de le placer sous la tutelle d’un Huvar plus âgé, un homme dont le Huva a disparu depuis longtemps. Ce Huvar, brisé par la perte de son lien, est aussi désabusé que Tyres. Peut-être que, dans cette association improbable, ils parviendront tous deux à combler leurs manques respectifs. C’est là un dernier espoir, une tentative désespérée. "Qui ne tente rien n’a rien", lui ont dit ses supérieurs en l’envoyant dans les pattes de ce Huvar solitaire. Tyres, malgré son amertume, se raccroche à cette chance. Peut-être que, dans cette relation avec ce Huvar déchu, il pourra enfin trouver ce qu’il cherche depuis si longtemps. Mais une part de lui reste hantée par les ombres du passé, par le regard de son père, par ce sentiment d’incomplétude qui ne l’a jamais quitté. Il sait que son chemin est loin d’être tracé et que l’avenir reste incertain. Mais pour la première fois depuis des années, un faible espoir renaît en lui. - Tyres ne se présente jamais comme un Wraebraven. Si certains sont au courant de ses origines, il a plutôt tendance à cacher son affiliation au Comte de Brevery. - Pourtant il essaye de se souvenir de ce qu'a été son éducation alors qu'il était encore considéré comme l'héritier de Karsten de Wraebraven. Reste que cette époque est aujourd'hui trop lointaine pour qu'il puisse prétendre à faire illusion dans la belle société. - Il n'apprécie pas particulièrement son surnom, mais il s'en accommode. De toute façon, il n'a pas vraiment le choix. - Il a entretenu une relation plus qu'amicale avec une huvar. Alors persuadé que cela pourrait aidr à tisser un lien entre eux, il a été très déçu et même vexé lorsqu'elle lui a préféré un autre Huva. Aujourd'hui il l'évite comme la peste alors qu'elle voudrait que leur relation continue malgré tout. Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Oui. Comment vous nous avez trouvé ? Je suis déjà parmi vous. Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) On est bien là, un peu comme à la maison. Quel est votre smiley préféré ?  (c'est un indice) |
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Mar 24 Sep - 12:52
