Sigrid est une grande femme d’un metre soixante-dix donc il émane une aura de calme et d’autorité. Sa longue crinière blonde est tressée à la mode des guerrière de sa ville d’origine qu’elle a quitté vers la fin de son adolescence.
Ses yeux, d’un bleu clair, sont souvent adoucissent un regard dur et stricte. Bien que relativement jeune, du haut de ses 27 ans, elle porte les stigmates d’une vie à la dure, du temps passé à s’entrainer et à combattre.Ainsi, une partie de la féminité qui ne l’a que peu caractérisée depuis la fin de son enfance s’est envolée sans pour autant entacher son charisme naturel, loin de là. Il s’agit plus de traits que l’on s’attendrait à voir chez ceux d’un homme que ches une femme. Mis à part sa longue chevelure, Sigrid à tout du garcon manqué.
Concernant son accoutrement, elle porte très souvent son armure de maille doublée d’un plastron lamellaire qui accompagne une tenue fonctionnelle mais élégante aux couleurs de sa famille aujourd’hui disparue, couleurs que l’on retrouve aussi sur son bouclier rond cerclé de métal. .
Elle porte sur le coté une épée simple, sans fioritures ni décorations mais de qualité.
Alexandre poussa délicatement la porte de la chambre de son employeur. Il n’avait aucune autorisation de se trouver là où il se trouvait et concrètement, s’il se faisait prendre, il passerait un très mauvais quart d’heure. Mais quand il avait vu plus tot les clés de la chambre de Sigrid trainer près du comptoir et sachant qu’elle ne serait pas rentrée avant la fin de la journée, son sang n’avait fait qu’un tour. Cela faisait en effet plusieurs année qu’il avait développé pour Sigrid des sentiments amoureux. Il avait bien tenté de lui en faire part, mais elle lui avait toujours poliment retourné ses avances. Malgré cela, elle avait toujours continué à le respecter et à le se comporter avec lui comme si rien ne s’était passé.
Il avait cependant dans ses mains une chance unique de mieux la connaitre. De s'immiscer dans son intimité. C’était mal. C’était clairement mal. Mais la tentation était beaucoup trop forte.
Entrant dans la pièce, il y découvrit une chambre correctement rangée. Quelques fourrures posée négligemment sur un lit défait, une armoire contenant des armes et des vêtement et un petit bureau sur lequel était posée une plume et du papier.
Alexandre savait lire. Mal, mais tout de même suffisamment pour comprendre un texte si on lui en laissait le temps. C’était une compétence que Sigrid appréciait chez ses hommes. Il décida donc de commencer ses recherche par là, même s’il gardait en tête de fouiller dans les sous-vêtements de la demoiselle par la suite.
Le bureau possédait un tiroir et il n’était pas fermé. Il contenant un petit carnet vieilli et usé sobrement nommée “A moi même”. Alexandre le pris fébrilement et en consulat rapidement le contenu… Un journal intime ! Il n’en espérait pas tant ! Il dégluti, s'apprêtant à commettre un acte impardonnable et commença sa lecture.
“Solène me dit qu’écrire dans ce journal me fera du bien. Du coup, c’est ce que je fais.”
L’écriture sur cette première page était soignée, mais avait l’air d’avoir été écrite par un enfant. Lorsqu'il avait feuilleté les pages, il s’était rendu compte que le style de l’écriture évoluait beaucoup entre le début et la fin. Certains passage étaient écrit à l’encre et à la plumes, quand d’autres semblaient écrit avec une mine de charbon. Tenait-elle ce journal depuis son enfance ? Les passages n’étaient pas marqués d’une date et était toujours assez court et concis. Droit au but. Du Sigrid tout craché.
“Quelques jours après le meurtre de ma famille, Solène m’a ammené chez le Duc. Étant trop jeune pour reprendre le domaine de mes parents, celui-ci sera cédé à une autre famille. Bien que celà me peine, je ne me vois pas vivre là où ça… s’est passé. On va me placer dans une autre famille en attendant.”
Alexandre savait que Sigrid était d’ascendance noble. Même si elle ne le criait pas sur tous les toits, elle ne s’en cachait et portait son nom avec fierté. Elle lui avait raconté, lors d’une soirée de beuverie, que le chateau où elle vait habité étant enfant avait été pris par une troupe de bandits particulièrement bien équipés et qui connaissent fort bien les accès pour s’introduire dans la demeure. Ils avaient massacrés tout le monde, mais elle avait réussi à s’enfuir avec l’aide d’une servante, probablement la Solène du journal. Elle n’en faisait pas mention dans le journal et peut etre que cette idée était trop dangeureuse pour être écrite sur un document, mais l’alcool déliant les langues, elle avait ajoutée que selon elle, cette attaque de bandit avait été orchestrée par une autre famille noble dans le but de récupérer les droits sur le domaine. Etait-ce là une simple tentative de donner une explication, une raison à ce qui ne semblait être qu’un terrible coup du destin ? En tout cas, ce n’était clairement pas une information à crier sur tous les toit et si c’était vrai, il y avait fort à parier que si la famille a l’origine de cette histoire venait à apprendre que Sigrid avait survécu, sa vie serait en grand danger…
“Je vis chez les De Rovin depuis quelques jours. Leur maison est plutot jolie. Mais ils ne semble pas spécialement apprécier ma présence. Leur fils, Hugues, est plutot gentil.”
Alexandre continua la lecture du petit carnet, toujours de petites phrases, sans dates, mais avec l’écriture qui évolue, devenant celle d’une adolescente. Elle y décrivait parfois une journée, d’autres fois, elle y résumait plusieurs mois en une seule phrase. Il semblait qu’elle profitait des cours d’escrimes du jeune Hugues pour apprendre elle aussi l’épée. Voila donc d’où lui venait sa maitrise de l’escrime.
Il s'arrêta ensuite vers un passage qui lui semblait interessant. Apparemment, le chef de famille désirait marier Sigrid pour, selon l’autrice, “gagner en puissance et influence, en la vendant comme un vulgaire morceau de viande à un vieux croulant.”. Quelques lignes plus tard, Sigrid décrivait comment elle avait fuit la maison. Devenue jeune femme, elle avait décidé de leur arracher sa liberté qu’elle désirait tant. La voilà qu’elle se retrouvait sur les routes, avec uniquement un petit bagage et son désir d’aventure. La suite etait relativement classique : Elle arrivait à Clef, les début de la galère, le manque d’argent, la faim parfois … Elle avait aussi adoptée un chien pour sa protection et apprenait à l’éduquer. Pour une noble, elle en avait bavé, d’autant que sa vue avait commencé dans un confort certain.
Quelques passage plus loin, Sigrid reprenait : “Ce matin, j’ai décidé de prendre les choses en mains. Je vais créer ma propre compagnie de mercenaire…” C’est donc comme ça que tout avait commencé se dit Alexandre …? Sur un simple coup de tête…
Sa vie n’était pas des plus simple non plus. Il travaillait beaucoup, et son travail, s’il n’était pas aussi dangereux que celui d’un mercenaires escortant des marchants, ou de l’extermination de brigands, voire pire, de traiter avec la corruption, se cantonnait à faire du gardiennage. Il officiait en effet quasiment exclusivement en ville avec quelques chiens quand cela était nécessaire. Il avait eu assez peu d’occasion de se battre, sa présence et surtout celle de ses mastiffs suffisait largement à repousser les potentielles attaques de brigand. Malgré celà, Sigrid se comportait toujours comme une véritable cheffe de compagnie : entrainements réguliers et intensifs, et discipline de fer. Cependant, la paye était bonne et être aux ordres d’une si belle femme à ses yeux était pour lui un avantage non négligeable.
Le reste du carnet ne représentait aucun intéret pour lui et il rangea, décu, celui-ci avec soin à son emplacement d’origine. Aucune information croustillante ou intime ne s’y trouvait. Il se senti alors bien mal a l’aise de s’être ainsi introduit dans l’histoire de son passé et se promis de ne plus recommencer. Cependant, la tentation était trop forte pour ne pas jeter un coup d’oeil à sa lingerie avant de quitter discrètement les lieux…
Si l’on demandais aux personnes qui la connaissent le mieux de décrire sa personnalité, voici ce qu’ils diraient d’elle :
Sigrid est forte et indépendante : elle a survécu à une attaque traumatisante qui a coûté la vie à sa famille. Malgré cela elle a réussi a rebondir et vie maintenant du fruit de son travail.
Sigrid est réservée : elle semble garder beaucoup de choses pour elle. Elle ne donne pas facilement sa confiance et préfère garder ses pensées et ses sentiments pour elle-même.
Sigrid est prudente : elle semble consciente des dangers qui l'entourent et des personnes qui pourraient lui vouloir du mal. Elle sous-estime cependant peut-etre le mal que pourraient lui faire des membres haut placé de la noblesse.
Sigrid est respectueuse : Sigrid semble traiter tout le monde avec dignité et respect, peu importe la situation et peu importe s’il le méritent ou pas.
Sigrid est patiente : Ses deux hommes de mains : Alexandre et Eirik sont deux jeunes garçons des rues qu’elle a ramassé, éduqué et formé.
Sigrid aime les animaux : Elle a rapidement décider de se lancer dans l’élevage de mastiff. avec patience et pédagogie elle en a fait de loyaux (et baveux) compagnons.
Elle voit sa compagnie comme une meute dont elle est à la tête. Elle se sent responsable de leur sécurité, de leur éducation et de leur qualité de vie.
Toutes ces qualités ont bien sur leur conséquences négative : Elle se sent tellement responsable de la sécurité de ses hommes et bêtes qu’elle va souvent refuser un contrat juteux mais probablement trop dangereux. Elle aussi trop tendance à se reposer sur elle-même plutot que sur les autres. Elle est certes courageuse, mais n’impliquera que rarement les autres si elle a besoin d’aide. Elle est réservée et il peut être long et fastidieux de rentrer dans son cercle d’amis proches.