NOM : d'Orciennes
PRENOM : Aloys
SURNOM : Le chevalier aux dagues.
SEXE : M
AGE : 17 ans (né le 21/11/1377).
RANG SOCIAL : Noble guerrier (chevalier)
LIEU DE VIE : Fort d'Orciennes
La première impression qu'il dégage est celle d'un banal fils de bourgeois, bien loin de l'image qu'il aimerait donner de rude combattant à craindre ou d'Apollon. La nature n'est pas toujours bien faite. De taille moyenne, il est fin, ce qu'il tente de masquer par des vêtements amples. Seuls ses yeux clairs lui donnent un peu de charme qu'il maîtrise encore mal, lui qui commence à peine à sortir de l'adolescence. Ses vêtements sont beaux et bien taillés, car choisis par sa mère, et son couvre-chef le distingue un peu, ce qui lui plait, surtout quand il s'agit de faire une révérence à une jolie damoiselle (ce qui déclenche souvent chez elle un petit rire moqueur). Et pour l'heure il évite de leur parler, pour masquer ses difficultés d'élocution.
Mais sous cette allure un peu désinvolte se cache un athlète affuté qui s'entraîne avec régularité pour se maintenir en très grande forme. S'il n'a pas la puissance physique d'un ours, il a l'agilité du chat et l'oeil du faucon. Son absence de force, il la compense par sa vitesse d'exécution, sa discrétion et son sens inné de l'esquive. Archer plus qu'honnête, il est redoutable aux dagues, qu'il s'en serve pour le combat rapproché ou le lancer.
Son visage et son corps sont parfois animés de tics nerveux liés à un traumatisme psychologique dans l'enfance. Et si au début cela était sujet de moquerie, les habitants d'Orciennes savent qu'il vaut mieux éviter de l'énerver : Ceux qui l'ont fait ont eu des problèmes. Comme il ne sait pas taper fort, il doit taper souvent, et longtemps et cela s'assimile parfois à de la torture, un art qu'il apprend à maîtriser aussi.
Aloys est le dernier-né d'une famille de six enfants. Son père, banneret du Comte d'Elgenn d'une place forte située sur la frontière entre Elgenn, Rigni et Wilsein, était un brillant diplomate. Sa mère, Clotilde, cadette des de Marzon dans le Duché de Degron, est une artiste peintre reconnue. Et si les garçons nobles sont formés aux arts de la guerre, jusqu'à lui les d'Orciennes ont eu une prédilection pour les arts, les études et la diplomatie, avec un succès certain. Le nouveau banneret, Béranger d'Orciennes, frère aîné d'Aloys et second enfant du couple, passionné d'ingénierie, a fait fructifier un patrimoine déjà conséquent dans une région où il fait bon vivre. Mais la personne la plus importante de sa famille est et restera Brunehilde, sa jumelle née moins d'une heure avant lui. Compagne de jeu et d'apprentissage, elle avait avec lui un art consommé pour rendre leurs parents fous, en usant d'un langage qu'eux seuls comprenaient. Ses premières années furent paradisiaques.
Mais une série de drames mirent fin à ce paradis. Astrid, la quatrième enfant de la famille, s'éteint à l'âge de neuf ans, sans grande surprise, étant née très fragile. Puis le destin frappe quelques mois plus tard le troisième enfant de la famille, Fulbert, qui se tue accidentellement lors d'un entraînement à cheval. Et si entre ses événements le mariage de Béranger et la naissance de son fils Aldéric ont redonné le sourire aux d'Orciennes, une lourde maladie frappe Aloys et ses soigneurs se montrent très pessimistes. Mais entouré par l'amour de sa mère et le soutien de sa jumelle, Aloys survit... et voit sa soeur frappée par la même maladie et s'éteindre à son tour, peu avant ses sept ans. Le choc est rude pour Aloys qui restera mutique plusieurs semaines et ne montrera plus de signes d'affection envers personne. Entre colères homériques et destructrices suivies de périodes catatoniques, il remarque à peine son père qui s'éteint petit à petit, la mort de sa cadette l'ayant détruit psychologiquement.
Sur conseil de son aînée Agnès, qui a quitté la domicile avant la naissance des jumeaux pour se marier dans le Duché de Degron, Aloys est formé aux arts guerriers, pour l'aider à la fois à se discipliner, à dépenser son trop plein d'énergie et à se défouler pour exorciser sa colère. Et cela fonctionne. Aloys retrouve le goût de vivre, la rigueur militaire le mobilise et il prend plaisir à combattre, malgré un physique pas forcément fait pour. D'après les instructeurs que la famille fera venir, c'est un combattant né, instinctif et rapide. Il sera formé sur ses points forts et parviendra à compenser sa faiblesse physique par une endurance élevée et une agilité assez impressionnante. Bien que formé aux différentes armes, il développe une prédilection pour la dague et se débrouille bien à l'arc, adorant fuir en forêt pour chasser plutôt qu'avoir à supporter la présence des autres, que ça soit les soldats, son frère ou même sa mère.
Frustré de vivre dans une région relativement pacifiée, ce qui ne correspond pas à son tempérament guerrier, et convaincu que sa gloire ne passera que par des exploits guerriers dont il s'estime capable, car son talent n'a d'égale que sa prétention, Aloys ne cesse de réclamer plus de responsabilités, histoire d'avoir une armée plus importante qu'il pourrait commander pour son frère ou de pouvoir mener lui-même les enquêtes sur les méfaits commis dans la région afin d'y éradiquer toute criminalité actuelle ou à venir. Il commence à taper sur les nerfs de son aîné et de sa propre mère, qui voient surtout en lui son absence d'intérêt pour les arts (à l'exception d'un petit talent pour la sculpture sur bois) et les études, étant un des rares nobles qui est presqu'illettré. En prime, il n'adresse pas la parole à la cadette de son frère, Bénédicte, qui lui rappelle trop sa jumelle. Heureusement, son neveu Aldéric l'adore et le prend comme modèle pour les entraînements aux arts guerriers, ce qui compense, mais à peine.
1358 : Arnaud d'Orciennes épouse Clotilde de Marzon
1359 : Naissance d'Agnès d'Orciennes
1363 : Naissance de Béranger d'Orciennes
1372 : Naissance de Fulbert d'Orciennes
1373 : Naissance d'Astrid d'Orciennes, à la santé fragile
1375 : Mariage d'Agnès (et départ à Degron)
1377 : Naissance de Brunehilde et Aloys d'Orciennes
1381 : Décès d'Agnès, mort naturelle
1382 : Décès accidentel de Fulbert, d'une chute de cheval
1383 : Mariage de Béranger d'Orciennes avec Cunégonde d'Orlac (comté de Wilsein)
1384 : Naissance du fils de Béranger et Cunégonde, Aldéric
Maladie infantile d'Aloys
Décès de Brunehilde, maladie infantile
1385 : Décès d'Arnaud d'Orciennes, mort naturelle
1386 : Formation d'Aloys aux arts guerriers
1389 : Naissance de Bénédicte, second enfant de Béranger et Cunégonde
1395 : Premier exploit d'Aloys, qui remporte à 17 ans son premier tournoi d'archerie (sa mère ayant refusé qu'il combatte lors du tournoi à cheval)
Aloys a une grande soif de reconnaissance et ne se voit y parvenir qu'aux travers d'exploits guerriers, ce qui le pousse à prendre des risques. Mais il s'entraîne aussi en conséquence, avec sérieux. Et il évite tout ce qui peut nuire à sa lucidité (tel l'alcool) ou sa condition physique (plats trop gras ou trop lourds). Ses troubles du langage le complexent et on ne lui connaît aucune aventure sentimentale. Il ne témoigne pas d'empathie envers ses adversaires vaincus, sauf si ce dernier s'est bien battu, ou ses victimes, lorsqu'il a eu l'occasion de les "interroger".
Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Croix de bois, croix de fer, si j'mens, j'vais pas m'en faire.
Comment vous nous avez trouvé ? J'ai été invité, à l'époque, et je suis resté, même quand je n'ai pas joué.
Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) Oui ! (de rien)
Quel est votre smiley préféré ?