Messages : 2 Date d'inscription : 30/06/2024
Dim 30 Juin - 15:47 Kara Bergström Milicienne - Tanière de Briet |
Kara Bergström NOM : Bergström PRENOM : Kara SURNOM : SEXE : Femme AGE : 29 ans RANG SOCIAL : Milicienne LIEU DE VIE : Tanière de Briet On peut le dire, je suis un colosse : je dépasse toutes les femmes que j'ai pu rencontrer d’une bonne tête et même une grande partie des hommes. Je ne suis pas aussi grande que mon frère, qui lui est vraiment géant, mais je suis plus musclée et je manque pas une occasion de le lui rappeler. Je crois qu’il est un peu jaloux de mes épaules larges et de ma musculature développée, résultat d’un entraînement intensif commencé dès mon plus jeune âge. Je suis une guerrière et ça se voit. Et si mes muscles ne suffisent pas à convaincre, les cicatrices qui barrent mon corps de parts et d’autres attestent de mes combats contre la Corruption et les hérétiques. Ma silhouette droite et mes formes peu féminines me valent rarement des regards lubriques. Mais si ma carrure est intimidante, on me dit souvent que j’ai un visage avenant, avec un regard doux, au reflet de miel sous les rayons du soleil, et un sourire taquin sur mes lèvres fines. Cette expression agréable, bien sûr, n’est pas constante. Parait que j’ai l’air moins sympathique quand je dégomme de l’hérétique. Je serai plutôt terrifiante même. Il faut bien, on n’est pas là pour boire des pintes avec les gars du Souffle. Mes cheveux sont généralement tressés, pour ne pas me gêner quand j’utilise mon arc ou mes lames. A l’arc, je suis certainement moins douée que mon frère, mais je sais quand même l’utiliser et viser plus ou moins juste, mais c’est clairement pas mon arme de prédilection. Je suis plus à l’aise au corps à corps : je sais jouer de mes poings, mais c’est avec une épée dans la main droite et une dague dans la gauche que mes coups sont les plus mortels. Je mise sur l’offensive : je frappe fort et je frappe vite, dans le but de mettre à terre mes opposants avant d’être touchée. J’ai pas l’étoffe d’une Alpha, c’est en tout cas ce que mes formateurs m’ont répété plusieurs fois. Et une partie de ma meute aussi. Parait que je suis trop impulsive pour ça, que je réfléchis pas assez et que je suis téméraire au point de frôler la bêtise. Je peux comprendre pourquoi on me dit ça, mais je considère que les risques font partie intégrante du rôle de milicien, en prendre ne me fait pas peur. Qu’est ce qui pourrait m’arriver de pire ? Mourir ? Je sais très bien que, tôt ou tard et comme mon père avant moi, je mourrai au combat. Certainement pas dans un lit douillet après une longue vie bien paisible. Ce n’est pas ce que je souhaite de toute façon. Je sais que beaucoup de miliciens n’ont pas choisi cette voie, mais moi, je suis comme mon frère et mon père, je me consacre entièrement à la lutte contre la Corruption. Je ne ferai rien d’autre. J’aime être utile à Auven, je suis prête à donner ma vie si ça veut dire que ses citoyens peuvent vivre en paix. Je sais que je n’ai pas vraiment l’air comme ça, mais j’ai un cœur tendre et j’arrive pas à me détourner d’une âme en peine. Y en a qui disent que c’est une qualité, une preuve que je reste humaine malgré les horreurs qu’on voit tous les jours, mais dans une position comme la mienne, ça peut me jouer des tours. J’en oublie parfois mon devoir et qu’un acte bien intentionné peut parfois mener à des conséquences désastreuses. C’est pour ça que je me repose plutôt sur mon Alpha pour les décisions difficiles, car ça n’a jamais été mon fort. Je suis plus utile quand je suis ses ordres que quand je réfléchis, mais c’est dur de mettre son cerveau de côté. Il y a des fois où je me questionne, sur les ordres qu’on nous donne, sur notre place dans la société en tant que miliciens. Pourquoi est-ce que les gens nous craignent si on est là pour les protéger ? Quand je ne me pose pas des questions existentielles ou que je ne suis pas occupée à zigouiller des bêtes corrompues ou à tabasser des hérétiques, j’aime bien perdre mon temps dans les tavernes, à rigoler avec les autres miliciens. En général, les gens m’apprécient, parce que je ne suis pas farouche et que je suis toujours partante pour une partie de dés (j’y ai même plusieurs fois perdu ma solde). Et quant à ma meute, c’est ma deuxième famille. J’étais pas particulièrement ravie quand on m’y a affecté, parce que c’était dur d’être séparée de mon frère, mais on est vite devenu comme une deuxième famille. L’ambiance n’est pas toujours au beau fixe, à force d’être tout le temps ensemble on se casse parfois les pieds et je dois admettre que j’ai pas une grande patience. Je m’emporte vite : je parle fort et souvent je tape fort aussi quand je m’énerve. Prendre sur moi ou bouder c’est pas ma spécialité, quand quelque chose m’agace, je le fais savoir. Heureusement, je ne suis pas rancunière, donc je pardonne aussi vite que je m’énerve. Mon père était milicien, tout comme mon grand-père et mon arrière-grand-père avant moi. Ainsi, le jour du Mélange, personne n’a été surpris lorsque la goutte de sang s’est étalée à la surface du liquide corrompu. Mon frère jumeau (lui aussi résistant) et moi, on a été envoyés à Hugren pour débuter notre formation au sein de la milice du Grand Loup. J’ai peu de souvenirs de notre enfance avant ça et, pour tout vous dire, je ne sais même pas si je pourrai reconnaître ma mère si je la croisais dans la rue aujourd’hui. Je ne l’ai jamais revue depuis, et j’ai jamais fait l’effort de la retrouver. Mon père était toujours dans la milice pendant notre formation, alors il m’est arrivé de le croiser de temps en temps. Un grand gaillard qui n’a jamais été très affectueux. J’ai pas le souvenir qu’il se soit un jour intéressé à autre chose que la Cause (c’est comme ça qu’on appelle la lutte contre la Corruption chez les Bergström). J’avais seize ans quand il est mort, tué par une bête corrompue. Un ours, je crois. J’ai un peu pleuré en apprenant ça, puis je suis repartie m’entraîner. Pas pour noyer mon chagrin ou quoique ce soit, mais parce que je n’ai jamais été très proche de lui vu qu’il passait son temps à se battre plutôt qu’à s’occuper de ses gamins. Y a que mon frère avec qui j’ai un lien familial fort. Peut-être parce qu’on est jumeaux, ou peut-être parce qu’on a vécu les mêmes choses : la même enfance, les mêmes entraînements, les mêmes bêtises. De notre enfance à notre adolescence, on était inséparables et ça rendait fou nos instructeurs. Dès qu’ils essayaient de nous séparer, en nous envoyant faire des exercices dans différentes régions, je trouvais le moyen de le rejoindre, même s’il fallait traverser tout Auven. Quand notre formation s’est terminée, ils ont enfin réussi à nous séparer, en nous attribuant des meutes différentes. Je me suis battue pour faire changer cette décision, en vain. J’apprécie ma meute aujourd’hui, mais j’ai été une vraie tête de conne au début. J’essayais de les dégoûter de moi je crois, pour qu’ils me renvoient et que je puisse être avec mon frère. Mais ça n’a pas duré longtemps. J’ai fini par les accepter et ils ont fini par m’accepter. Je me suis faite à l’idée de plus voir mon frère tous les jours. Maintenant je suis habituée à cette distance, et je chéris les moments que nous passons ensemble. Et puis j’ai vécu tellement de choses avec les membres de ma meute que c’est ma deuxième famille maintenant. On a traversé des moments difficiles, certains d’entre nous ont failli y passer plusieurs fois et ces moments-là, ça rapproche. Moi aussi, j’ai frôlé la mort à quelques reprises. Faut dire que, plus jeune, j’étais pas très réfléchie. Je le suis toujours pas, mais à l’époque, j’étais encore plus bourrine qu’aujourd’hui. Foncer dans le tas, c’était ma spécialité et j’ai déjà pris des coups qui m’ont couchée plusieurs jours. Mais même les plus prudents y passent, c’est normal en dix ans de service obligatoire. Le double pour moi, à cause d’une connerie que j’ai faite il y a maintenant huit ans. On avait envoyé ma meute contenir une épidémie de fièvre des lucioles dans un petit hameau, au sud de Blesein. Et tout le monde le sait, quand la milice intervient, ce n'est jamais bon signe. Les gens étaient paniqués, ils savaient très bien ce qui allait se passer. Hommes, femmes, enfants, tous ceux qui avaient le moindre symptôme ou été en contact avec un malade étaient confinés, puis tués dès que leurs veines dégageaient une lueur rouge. Quand on a confirmation que c’est une souche corrompue, le meilleur moyen d’empêcher que ça se propage, c’est d’éliminer les contaminés. Et c’est tout le hameau qui était contaminé, soit une dizaine de personnes qu’on a dû tuer de sang froid. Toutes sauf deux gamines, que j’ai bêtement épargnées parce que j’ai toujours eu du mal à faire le sale boulot, même quand c'est nécessaire. Elles m’étaient sympathiques ces petites, donc je les ai laissées filer alors qu’elles étaient sous ma surveillance, volontairement. Quand on m’a interrogé sur la question, j’ai répondu que c’était une erreur, que j’avais été distraite, qu’elles avaient été plus malignes que moi. Mieux vaut passer pour une incompétente des fois, la sentence aurait été bien pire si j’avais dit la vérité. Le résultat de ma compassion a été catastrophique. Elles sont allées se réfugier dans le village le plus proche et, par conséquent, ont contaminé d’autres gens. On a été obligé de confiner tout le village, de séparer ceux qui semblaient sains des malades, et le résultat, c’est qu’on a dû exécuter une quinzaine de gens en plus. Dont les deux petites. Ça pèse lourd sur la conscience, quinze morts d’innocents à cause de ma bêtise. J’ai cru en devenir folle, j’étais plus vraiment moi-même pendant un certain temps. Et puis, par ma faute, en plus des dix ans supplémentaires de service qu’on m’a imposés et des coups, l’autre punition a été pour ma meute. On nous donnait les tâches les plus risquées, celles qui nécessitent de risquer sa peau dans les Terres Sauvages. Vous pouvez ajouter à ma culpabilité la mort d’un de mes coéquipiers, Jens, qui a été tué par des tarés du Souffle qui s’étaient réfugiés là-bas. C’était pas ma faute sur le coup, mais si j’avais pas fait cette connerie, ç’aurait pas été ma meute qu’aurait été envoyée là-bas. Il faut de l’expérience pour s’aventurer dans les Terres Sauvages et on en avait pas encore suffisamment. La culpabilité, ça ronge. J’avais le soutien de ma meute, mais ça ne suffisait pas. J’aurais pu perdre la boule si j’avais pas rencontré cette prêtresse. Elle venait de Lanten et s’était installée dans la baronnie de Veryl à la frontière des Terres Sauvages. Elle nous avait offert un toit pendant l’une de nos expéditions. On a mis du temps à comprendre qu’elle faisait partie de ceux qui se nomment les adeptes d’Eesm. Les autres l’ont prise pour une illuminée inoffensive. Moi, ce qu’elle disait m’intéressait, même si j’essayais de pas trop le montrer. Mais la prêtresse était perspicace, plus que nous, alors elle a compris que son discours sur l’équilibre de la Nature ne me laissait pas insensible. Grâce à elle, j’ai ouvert les yeux sur le culte. J’ai réalisé qu’on avait tort de vénérer Huvara comme l’Élu, quand la Nature est seule source de toute vie. Elle m’a aidé à faire le deuil de mes erreurs aussi, en me montrant ses rituels. Pour les vies innocentes que j’ai prises, j’ai offert à la Nature la seule possession à laquelle je tenais vraiment : la dague que mon frère m’avait offerte lorsque nous avons été officiellement nommés miliciens. C’est pas grand chose, mais c’est tout ce que j’avais. J’ai dit à mon frère que je l’avais perdue en combat, parce que participer à un rituel déviant, ce n’est pas quelque chose qu’on crie sur les toits quand on fait partie de la Milice. En dehors de cette prêtresse, personne n’est au courant de mon intérêt pour ce courant de pensée et c’est mieux comme ça. Je n’ai pas besoin de donner une autre raison à mes supérieurs de me surveiller. J'ai un frère jumeau, Asger, lui aussi milicien. Il parait que j'ai du sang noble. Mon arrière-grand-mère ou mon arrière-arrière-grand-mère était une vicomtesse quelque part, mais ne me demandez pas d'où elle vient ou quel était son nom parce que je ne m'en souviens pas. Et je m'en fous. Ma fierté vient des Bergström et de notre lignée de miliciens. Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Oui Comment vous nous avez trouvé ? DC de Thalie Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) Ca fait des années que je traîne dans le coin, donc c'est que j'aime bien ce fo' Quel est votre smiley préféré ? |
Messages : 2 Date d'inscription : 30/06/2024
Mer 31 Juil - 20:04 Kara Bergström Milicienne - Tanière de Briet |