L'enclave d'Ebris
Sud d'Auven
Généralités -Ebris est une enclave de taille et d'ancienneté comparable à Auven, elle fait sûrement partie des 20 Enclaves originalement recensées, elle se trouve à l’extrémité Sud du Lac d’Ombre.
Elle a un niveau de développement comparable à celui d’Auven, mais semble être stable depuis plus longtemps et passablement plus peuplée.La population y parle une langue assez différente de celle d'Auven mais certaines sonorité et mots proches laisse penser qu'il y a longtemps elle était la même.
Temps de voyage -Entre trois semaines et un mois en fonction du moyen de transport et des conditions du voyage. Il est plus facile de faire le trajet entièrement en bateau en partant du Lac des Ombres en passant par la Novara et puis la mer.
Il n'y a d'ailleurs aucune route commerciale qui traverse les Terre Sauvages, le lien entre les deux enclave est uniquement maritime. En revanche sur Auven il y a un certain nombre de routes commerciales par lequel passe les denrées en provenance de l'enclave du Sud.
Géographie et climat -Ebris à la forme d’un sablier donc la partie la plus fine se trouve entre deux chaînes de montagne. On ne connaît pas grand-chose de la partie au-delà de l’étranglement, elle semble bien faire partie de la même enclave, mais ne pas dépendre de la même autorité.
C’est une zone plutôt vallonnée, toutefois assez propice à la culture et jouie d’un climat plutôt tempéré type européen (Sud de l'Angleterre Nord et centre de France, à titre indicatif), plus clément. La partie plus proche de l'étranglement et plus montagneuse. On y trouve nombre de sources, notamment d'eau chaude saturée en minéraux.
La plus grande ville portuaire donnant sur le lac des Ombres est Lomvik.
La plus grande ville avant l'étranglement et proches des montagnes est Brusberg.
Démographie -La partie d’Ebris proche du Lac de L’ombre semble assez densément peuplée, mais ne semble pas en souffrir outre mesure. Depuis l’ouverture des échanges entre Auven et Ebris, plusieurs familles de l’enclave ont émigré à Auven qu’elle soit modeste ou plus importante. L’inverse est plus anecdotique.
Pouvoir en place -Ebris semble coupée en deux avec deux pouvoirs plus ou moins séparé avec un même peuple une même langue et la même culture.
La partie plus au Nord, plus proche du Lac de L’ombre est sous le contrôle d’un Prince qui nomme un Gouverneur par grande cité pour les gérer elle et leurs terres proches.
Il n’y a pas réellement de donnée fiable sur la partie plus Sud. Il semblerait qu'il y ait un système de concile dirigeant la zone.
Société -Ces données concernent uniquement la partie Nord d'Ebris.
La société d'Auven est, en apparence, moins compartimentée que celle d'Auven, même dans les faits les différentes classe sociale ont un peu de mal à se mélanger.
Outre le prince, il n'y a pas officiellement de Noblesse à Ebris. Même les Gouverneurs sont théoriquement nommés par lui, même si dans les fait la nomination se fait traditionnellement de père en fils, sauf cas de succession épineux. Il y a bien des grandes et vieille famille qui tiennent lieu d'aristocratie, mais ce n'est pas un statut officiel entériné par un titre. Par ailleurs, il serait faux de penser que parce que aucune noblesse de rang n'existe, n'importe qui peut se hisser au rang de ces vieilles familles. Une sorte de cercles vertueux maintient tout cet équilibre en place.
Ces familles sont respectées parce qu'elles ont donné des Ohrans à l'enclave et ce qui a permis de s'approcher du pouvoir et de forger des alliances avec d'autres maisons de pouvoir pour toujours offrir plus d'Oharns.
Leur proximité avec les instances religieuses et les Gouverneurs leur confèrent des privilèges qui miment ceux de Noblesse d'Auven, sans pour autant en avoir la pérennité.
Si une de ces familles ne produit pas de Ohrans pendant quelques générations, elle se voit progressivement écarter et ses privilèges abrogés. Elle ne tient alors plus de rôles de premier plan dans la vie politique de leurs villes et de l'enclave.
Les restes de la population s'organisent en fonction du train de vie qu'elle est capable de maintenir et l'influence propre qu'elle peut obtenir.
Religion -La population sur place est polythéiste, pour être plus précise, elle vénère deux dieux frères :
Ygtris, Dieu d'Extermination
Oharis, Dieu de Sorcellerie
Pour eux la magie est partout et en toute chose et elle fait partit de la vie elle est l'étincelle de vie. Ygtirs a envoyé la Corruption, qu'ils considèrent comme consommatrice de vie et de magie, pour prendre le dessus sur son frère Oharis qui en réponse donna une partie de ses pouvoirs à certains Hommes au travers de gemmes fantastiques. Ces personnes, les Oharns sont un équivalent des veilleurs, mais leurs dons s’expriment au travers d’un joyau et pas du lien avec un Huvar.
Le secret de l’étendue des dons des Oharns est bien gardé et les relations entre les enclaves ne sont pas encore assez développées pour avoir plus de connaissance à ce sujet.
Il est cependant connu que des Oharns expérimenté et âgé secondent les Gouverneurs.
Il est connu que leur pratique de la religion n'est pas du tout la même que celle d'Auven, elle s'appuie beaucoup sur de petits rites quotidiens et sur la présence d'autel dans les foyers. Ils ont un équivalent des temples, mais ils ne sont pas des endroits d'accueil comme dans le culte d'Huvara, ce sont des lieux solennels de recueillement et de cérémonies. Les prêtres se déplacent beaucoup plus chez les fidèles.
Le culte des deux frères a un vrai souci de l’âme, de sa nature, de la préservation de son intégrité, de son devenir après la mort. Il est considéré que l'âme est la fraction de magie qu’Oharis offre aux Hommes pour nous permettre de vivre, de penser et de ressentir. Elle serait de l’humeur du sorcier lors de son don, calme, orageuse, maligne, parfois instable, pleine de folie et de doutes. Ces esprits, plus tourmentés, doivent particulièrement faire attention à ne pas se faire influencer par Ygtris sinon elles finissent comme dans cette histoire.
Après la mort, il est admis que l'âme retourne à la magie primordiale d’Oharis dont elle est issue. Tout ce qu'un individu a pu, a pu avoir vu, appris, tous mes succès, toutes ses erreurs la nourriront et inspireront peut-être une autre âme qui comme celle du défunt, sera faite de myriade de fragments encore plus anciens. Si une âme est trop pervertie, abîmée, elle est happée dans la frénésie pour devenir une part de la Corruption.
Les Oharns -Un peu comme les Huvars le fait d'être Oharn est partiellement héréditaire. Mais, contrairement aux Grands Loups, ils sont relativement nombreux, mais ils n'ont pas tous les mêmes capacités ni la même puissance, ce qui fait qu'ils ne peuvent pas tous maîtriser les mêmes charmes.
Les Oharn sont capables de capter la magie présente dans le monde. Ils utilisent un cristal comme catalyseur pour leur permettre de l'utiliser. Ce dernier est souvent implanté sous leur peau. Ils sont plus polyvalents et plus libres que les Veilleurs, cependant contrairement à eux, ils ont un besoin vital d'utiliser leur pouvoir.
En effet, ils accumulent de la magie à chaque instant qui passe. S'ils ne l'utilisent pas, elle peut se mettre à la consumer. S'ils ne font rien, cela leur est fatal, à eux et à tout ce qui se trouve aux alentours. La fin d'un Oharn d'un excès de magie est toujours accompagné d'une déflagration qui produit d'étranges effets dévastateurs.
Pour cette raison, les Ohrans non identifiée trouvent tous une fin tragique, incapable d'arrêter d'accumuler de la magie, mais incapable de l'utiliser.
Le temps que peut passer un Oharn sans utiliser sa magie varie en fonction de la puissance de ce dernier et de sa maîtrise. Plus ils ont de grande capacité, moins ils peuvent passer de temps sans les utiliser.
On parle de nécessité d'utilisation de quotidienne à hebdomadaire.
Bien entendu, on recense et contrôle les Oharns, qui ont interdiction de quitter l'enclave d'Ebris, sauf cas exceptionnel d'ambassade. Dans ce cas, ils sont très lourdement escortés et étroitement surveillés.
Relation diplomatique avec Auven -Les deux enclaves ont de plutôt bonnes relations, commerciales, s’échangeant des denrées via une route commerciale assez active.
Quelques réticences peuvent se sentir dues à la grande différence culturelle entre les deux régions.