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Varteja :: Y prendre part :: Recensement de la population :: Présentations validées :: Peuple | Warin Aubery (Fiche terminée) | Messages : 116 Date d'inscription : 11/05/2023
Ven 12 Mai - 19:55 | | Warin, Aubery Le choix de la solitude afin d'éviter la douleur des déceptions NOM : Warin PRENOM : Aubery SURNOM : Aucun surnom pour le moment SEXE : M AGE : 31 ans RANG SOCIAL : Bas peuple, mercenaire solitaire LIEU DE VIE : Aubery est né et a grandi à la ville de Teläin. Ce n'est pas pour autant sa maison, si tant est qu'il en ait une. Le Duché de Degron a aussi plusieurs fois accueilli les bottes du mercenaire, pour des haltes dont les raisons sont aussi diverses que variées. Lorsqu'il est depuis longtemps sur les routes, seul, et qu'il n'a pas entendu le son de sa voix depuis un moment ou vu les courbes d'une femme lui faire de l'œil, alors il retourne en ville pour se désaltérer le gosier dans une taverne dont la qualité est proportionnelle au poids de sa bourse. S'il n'a pas eu un début de vie facile, Aubery peut au moins se vanter d'avoir un physique dit "avantageux". Son grand gabarit et ses larges épaules offrent un effet dissuasif auprès des hommes qui chercheraient trop à le titiller, tandis que ses yeux clairs et son visage aux traits doux et avenants font fondre la plupart des dames. Aubery sait que l'apparence est importante, parfois bien plus que c'qu'il peut bien avoir dans la caboche ! Alors il en joue souvent de son minois, pour arriver à ses fins, usant de petits sourires en coin pour les femmes les plus naïves et de son rire communicatif pour les hommes les plus dupes. Son train de vie et les choix qu'il a pu faire, à tort ou à raison, lui ont pour la plupart laissé des vestiges dispersés sur le corps. Son visage en a été épargné, à l'instar du dos, qui porte les marques de la violence quotidienne de son mode de vie. Des cuisses, musclées par les kilomètres de marche journalière. Des mains, toutes égratignées à force de manier la nature sauvage et exécuter la sale besogne d'autrui pour des liasses et pièces d'or. Le solitaire ne roule pas sur l'or et pour sûr, excepté ce bijou à l'oreille volé à une victime il y a de nombreuses années, rien sur lui n'est réellement neuf ou de qualité. Pas même ces armes qu'il traine à sa ceinture ou sur son dos, qu'il aimerait bien remettre au goût du jour. Il n'était pas le seul mercenaire du coin et ce n'était pas toujours lui qu'on engageait ; il ne faisait pas régulièrement bonne impression, ce marché du travail était un véritable nid à vautours. En somme, une apparence rustre qui trahit simplement et ouvertement le type d'homme qu'il est ; ni un commerçant qui sent l'poisson, ni un ouvrier à la mine déconfite, ni un noble propre sur lui. Peut-être était-ce le fait de ne pas avoir vécu dans l'opulence, mais quoi qu'il en soit, Aubery était une personne simple et naturelle. Rien en lui ne souligne une superficialité, en tout cas matérielle ; son seul bagage étant lui-même, lourd de ses souvenirs tièdes d'une enfance dont il se rappelle que vaguement, de son cœur brisé d'avoir perdu une mère au visage flou et un mentor irremplaçable. Néanmoins les inégalités vécues, la souffrance, la solitude et la dureté de l'existence ne l'ont jamais rendu acerbe, profondément mauvais ou sinistre. Il n'a que toujours été, depuis ses premiers vols de garçon d'rue, cet adorable petit con qui saisit toutes les opportunités qui s'offrent à lui. Cette règle d'or vaut tant pour les femmes, que le prix du contrat le plus offrant. Il ne fait pas parti de ces gentlemens qui ouvrent la porte aux dames, mais est fier de cracher plus loin qu'n'importe qui ! Malgré ses premiers pas dans la vie comme garçon de rue, voué à sombrer ou finir inerte et froid dans un cul de sac, Aubery a eu de la chance. La chance de pouvoir avoir accès, assez vite, à l'apprentissage des lettres et des chiffres, du maniement des armes et des bases en culture générale. Ainsi il a bien l'air d'un idiot, et adore en jouer en se faisant passer pour le dernier des imbéciles, mais son esprit est bien lucide et alerte. Né non loin du port, le son des vagues et l’odeur des eaux salées faisaient parti de son enfance. Il ne s’en rappelera jamais, mais la mère d’Aubery était une femme de peu de vertu qui avait donné naissance dans le plus grand des secrets, dans une maison close de la jeune ville. Les cris du nourrisson ne pouvaient être bien longtemps dissimulés, si bien que la tenancière du bordel miteux s’était précipitée dans le grenier. Elle y découvrit ce bébé qui hurlait de faim dans un lit de fortune, fabriqué avec de la paille et quelques draps récupérés dans les chambres. La jeune mère de dix-sept ans qui d’abord avait gardé le silence fut vite démasquée ; si on pouvait cacher une grossesse, il était impossible que le corps mente après une telle épreuve. Au bout d’une longue réflexion, des hésitations sévères et une bouteille d’alcool engloutie en une soirée, la tenancière avait accepté que l’enfant reste sous son toit ; à condition de retirer du salaire de la mère tout ce qu’il consommerait ainsi qu’un surplus comme bénéfice. Les affaires étaient les affaires, la vie était rude pour tous. Ces changements aboutirent sur un nouveau contrat, contraignant pour la mère, qui délaissa petit à petit son fils. Elle ne lui avait pas donné de nom, ça avait toujours été “lui, le petit, le gamin, hé toi”, mais jamais elle n’avait humanisé son enfant en lui donnant un prénom. Un manque qui ne faisait pas encore défaut au bambin, lui pour qui sa vie était la normalité. Les choses se compliquaient cependant en grandissant ; délaissant le déplacement à quatre pattes pour filer à toute allure sur ses deux solides jambes, le gamin démontrait une indépendance certaine, peut-être attisée par l’abandon progressif de sa génitrice. Qu’importe finalement, car à partir de cinq ans, le petit s’éclipsait depuis les fenêtres. Il avait commencé ses escapades un été chaud, alors qu’il étouffait entre les quatre murs de la mansarde où il passait le plus clair de son temps. Tirer sur les pans des jupons en se plaignant et suppliant d’aller jouer dehors n’avaient attiré l’attention de personne ; les grands travaillaient, il devait s’occuper de lui-même seul. Alors avec un intérêt certain pour l’inconnu, qui ne lui faisait nullement peur, il s’élança dans sa première aventure. La première avant une multitude d’autres… C’était dans ces quartiers où l’odeur de poissons emplissait jusqu’à vos vêtements qu’il rencontra d’autres gamins des rues, comme lui. Leur première rencontre s’était faite naturellement ; le petit avait pris une pomme chez un marchand. Le bien et le mal ne lui ayant jamais inculqué, il y croqua avec toute l’innocence du monde, avant de recevoir une gifle qui laissa une marque de longues heures avant de partiellement disparaitre. Des dizaines d’enfants avaient couru vers lui, l’encerclant le temps qu’il se relève et prenne la fuite avec eux… On lui demanda alors son prénom, il ne comprit pas et donna le seul nom qu’il connaissait, celui de sa mère. Il voulut dire “Aude Berey” mais dit, de son élocution de bambin, “Aubery”. Ainsi il devint Aubery, nouveau membre de la bande de p’tits voyous du port, bien connue des soldats et à présent sa nouvelle famille. Cinq années s’écoulaient ainsi, au sein de cette bande de mineurs mal vêtis vivant d’un peu d’amour et d’eau fraîche. Aubery s’était épanoui à leur côté, il était heureux dans son malheur. L’enfant âgé de dix ans avait souvent faim, mais était libre et s’endormait en fin de journée entourés de ses pairs. Il n’oublia cependant pas la mansarde du bordel, devant lequel il passait de temps en temps, furtivement, comme le voleur qu’il était. Mais Aubery ne se rappelait pas du visage de sa mère et il aurait voulu la retrouver pour lui demander son nom, parce qu’il avait oublié. Puis un jour, la traque d’un garde à son encontre après un vol de poulet qui avait mal tourné, lui donna l’occasion de le faire. L’homme l’avait attrapé et l’emmena dans la mansarde où il disait que sa mère logeait. Mais c’était toujours vide, malgré les preuves matérielles qui suggéraient que quelqu’un vivait bien ici, ou du moins passait parfois. Le garde déposait Aubery là-bas, en sachant pertinemment qu’une fois parti, le gosse retrouverait ses camarades d’infortune près du port. Au fil des réprimandes et des conseils avisés dont le gamin se fichait pas mal, l’homme se découvrit une compassion à l’égard du petit, qu’il autorisa à dormir chez lui juste une nuit d’hiver… Puis toute la période hivernale… Et enfin jusqu’à ses dix-sept ans. Mr. Warin ne le considérait pas ouvertement comme un fils mais l’avait traité comme tel, à chaque jour, à chaque leçon et apprentissage. Il voulait lui donner la chance de s’en sortir dans la vie, et que pourquoi pas, il suive ses pas en tant que soldat ? Mr. Warin n'avait pas eu d'enfants, aussi il s'occupa d'Aubery comme il se doit. En plus des cours donnés, il décida également de régulariser les devoirs non faits de la mère de l'adolescent, et de le présenter dans les règles de l'art et en très petit comité. Il dut essuyer quelques refus avant de trouver un prêtre qui accepta. Les deux s’étaient liés d’une profonde amitié et Aubery découvrait une nouvelle facette que la vie lui avait cachée jusqu’alors. Avant de subitement lui arracher Mr. Warin, qui rejoignit le Grand Loup, en mission pour son seigneur. Un coup de grâce qui lui fit tourner le dos à l’armée. Aubery adopta le nom de son mentor et bienfaiteur, puis quitta le comté de Teläin avec le peu de sous en poche et les quelques humbles armes offertes par son père de substitution. En 1382, l'un des plus gros contrats qui sortit Aubery du besoin pendant une année, fut auprès de l'employeur de Rouvet. Sa mission était simple, si simple qu'il n'avait pas vu le piège se refermer sur lui au fil de ses gardes. Le mercenaire devait tenir à l'oeil une jeune femme, qui avait visiblement couvert de honte sa famille en abandonnant son fiancé à l'autel. Aubery, lui, cette histoire l'avait fait rire... et hélas, avait attisé sa curiosité sur le genre de femme qui pouvait bien avoir autant de force de caractère ? A vouloir l'approcher, la connaître et la posséder, il s'y brûla les doigts pour la première fois. Douze ans plus tard, le temps s'était écoulé et les rencontres en avaient menés d'autre ; sur sa route, le solitaire croisait sans cesse de nouveaux visages. Certains restaient gravés en lui, quand d'autres devenaient flous une fois le dos tourné. Ce train de vie était le reflet de ses déboirs dans les rues de Teläin avec ses amis qu'il n'avait plus jamais revu. Les rires et l'insouciance en moins, cela dit. > Son humour noir ne fait pas l'unanimité > Il aime vraiment les bêtes et a un faible pour les chats > La séduction fait partie intégrante de sa personnalité, mais il est persuadé que tomber amoureux est impossible pour un gars comme lui. La faute certainement à la femme qui aurait dû l'aimer de façon inconditionnelle, mais qui n'en fit rien > Son mentor autoproclamé lui a appris très tôt le maniement des armes, à une ou deux mains. Sa capacité de tir n'est pas excellente, mais bonne et l'a plusieurs fois sauvé de mauvais pas > Il n'arrive pas à retenir sa respiration plus de deux minutes > Lorsqu'il est en mission sur un contrat, Aubery enfile son vêtement à large capuche qui masque son identité > Quelques fois au cours de ses (més)aventures, le solitaire s'est retrouvé en bande un court moment Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Je le certifie ! Comment vous nous avez trouvé ? Grâce aux Top Site au moment pile où ils ont reboot ! Je cherchais de nouveaux partenaires et la magie a opéré en cliquant sur votre bouton. Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) Je suis littérallement... indéniablement... tombée sous le charme de Varteja. Ce n'est pas le type de rp que je pratique en général, car je suis très axée "historique" et "DC comics" (ouais, rien à voir pour le coup) mais après quelques jours où j'ai tenté de ne pas céder, hé bien me voici dans votre communauté en espérant écrire à vos côtés de belles histoires ! Quel est votre smiley préféré ? L'importance de cette question m'a beaucoup fait réfléchir. Je ne pouvais décemment pas y répondre sur un coup de tête, et après une mûre réflexion où j'ai très longuement hésité entre deux smileys absolument merveilleux, je peux vous dire que est juste parfait. | |
Messages : 678 Date d'inscription : 13/09/2017
Ven 12 Mai - 20:06 La Corruption Fléau du monde | | Bonjour Warin et à nouveau bienvenue ! Je suis d'accord, choisir un smiley c'est un choix cornélien Si tu as besoin d'aide n'hésites pas à solliciter le staff. | |
Messages : 306 Date d'inscription : 01/05/2023
Ven 12 Mai - 20:12 Thalie de Rouvet Soeur du Vicomte de Vichet | | Bienvenue parmi nous Warin :D J'espère que tu te plairas sur le fo' ! J'ai hâte d'en apprendre plus sur ton perso, et complètement d'accord avec toi pour ce smiley | |
Messages : 500 Date d'inscription : 30/04/2023
Ven 12 Mai - 20:38 Maximilien d'Altoran Comte d'Elgenn | | | |
Messages : 608 Date d'inscription : 04/05/2023
Sam 13 Mai - 7:38 Apolline D'Esperence Prêtresse | | | |
Messages : 116 Date d'inscription : 11/05/2023
Sam 13 Mai - 11:06 | | Merci à tous vous êtes adorables ! [mood warin seducteur on] Thalie de Rouvet, j'ai davantage envie d'en apprendre à ton sujet. Que tu sois au faîte de ta tour d'ivoire ne m'empêchera pas de tenter de glisser mes doigts dans cette chevelure ébène [mood warinseducteur off] | |
Messages : 306 Date d'inscription : 01/05/2023
Sam 13 Mai - 12:34 Thalie de Rouvet Soeur du Vicomte de Vichet | | Haha Thalie est plus du genre à briser des cœurs, donc ce sera à tes risques et périls Hésite pas à me MP si tu veux qu'on explore un lien, Thalie préfère généralement traîner avec les nobles ou les bourgeois, mais pas impossible qu'elle se soit acoquinée avec un mercenaire par le passé ! | |
Messages : 124 Date d'inscription : 17/04/2023
Sam 13 Mai - 12:44 Desmond de Louvière Chevalier de Cleyf | | Officiellement bienvenue à toi Warin ! On a dû se croiser en CB mais avec ma mémoire... Thalie et Warin ? Ah bah, c'est Maximilien qui va être content Je te soutiens dans cette dure épreuve cher compatriote au sang noble ! | |
Messages : 25 Date d'inscription : 09/05/2023
Sam 13 Mai - 13:07 | | | |
Messages : 1271 Date d'inscription : 12/05/2023
Sam 13 Mai - 13:25 Naëlla de Bellerive Fille d'Ebris | | On arrive en même temps yéé! Bon courage pour la fiche :) | |
Messages : 116 Date d'inscription : 11/05/2023
Dim 14 Mai - 18:31 | | Ma fiche est terminée ! N'hésitez pas à me souligner ce qui ne va pas | |
Messages : 678 Date d'inscription : 13/09/2017
Dim 14 Mai - 19:52 La Corruption Fléau du monde | | Hey Aubery, On est quasiment bon, j'attends seulement que tu me dise que la modification dont nous avons parlé sur la CB soit faite | |
Messages : 116 Date d'inscription : 11/05/2023
Dim 14 Mai - 21:43 | | C'est fait ! Texte rajouté : - Citation :
- Mr. Warin n'avait pas eu d'enfants, aussi il s'occupa d'Aubery comme il se doit. En plus des cours donnés, il décida également de régulariser les devoirs non faits de la mère de l'adolescent, et de le baptiser dans les règles de l'art et en très petit comité. Il dut essuyer quelques refus avant de trouver un prêtre qui accepta.
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Messages : 678 Date d'inscription : 13/09/2017
Dim 14 Mai - 21:52 La Corruption Fléau du monde | | Je me suis juste permise de modifier ta fiche pour écrire "présenter" au lieu de "baptiser" car la cérémonie s'appel la présentation, mais je n'ai absolument pas changer le reste du texte tu peux vérifier. J'avais utiliser le mot baptême pour ce soit une image plus commune :p
Je te valide donc et vais te donner ta couleur et ton rang. | |
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