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Varteja :: Y prendre part :: Recensement de la population :: Présentations validées :: Noblesse | Théobald de Bayard, le Rempart de l'Ouest | Messages : 202 Date d'inscription : 01/03/2024
Ven 1 Mar - 21:07 Théobald de Bayard Héritier de la Baronnie de Freden La guerre, toujours la guerre | | Théobald de Bayard La victoire est la seule réponse à la défaite. NOM : De Bayard PRENOM : Théobald SURNOM : Très peu de gens m'appellent Théo. Même sa mère ne tronquera pas mon prénom. Malache ("l'homme à la hache" contracté) est apprécié de mes hommes. Certains détracteurs me traitent de "Bouc" ou de "Bouquetin" en référence aux armoiries familiales ; ce qui m'en touche une sans faire bouger l'autre. SEXE : Mâle. Très mâle. AGE : 33 ans. RANG SOCIAL : Dernier fils du baron de Freden. LIEU DE VIE : Freden Les gars étaient partis. La tente de commandement restait vide, offerte aux quelques bourrasques chaudes d’été qui daignaient débarrasser l’endroit de l’odeur de mâles en sueurs. Il faut dire que, sous nos armures, on cocotait sévère, étouffés par les températures estivales. J’en profitais pour me délestait de mes couches de cuir et de fer. Comme un oignon, je me dépeçais avant de croiser mon regard sans un reflet de boucler en cuivre poli. Mordiable, j’ai morflé. Trente ans passé et je ressemble déjà à un mannequin d’entrainement : lardé de partout, je ne compte plus le nombre d'ecchymoses, de fractures mal rapiécées et de vilaines cicatrices. Des bouts de chair recollés par cautérisation à vif. Certaines plaies ont été recousues par un mire, d'autre point. Ça donne de la diversité dans les teintes et les formes de taillades. On dirait un tableau sur lequel l'artiste s'est amusé à varier les traits. Très abstrait, mais rien qui ne fasse oublier mon côté affûté, Huvara en soit loué. Oje, ces dernières années, j’en ai mangé des bons coups pas toujours bien placés. Ils m’ont bien défoncé, ces enfoirés de sauvages. Je ressemble à une poupée rafistolée, en vrai. Mais une grande poupée, quoi. Avec un air pas commode. Et une belle envergure quand j’ai envie d’écraser une mandale dans une gueule. Ça fait un bon moment que mes bras portent des cimeterres. Avec l’âge, j’ai appris à préférer la hache de guerre. Donc, je n’ai pas la carrure d’un gratte papier. Je suis un gars qui a maturé sur le champ de batailles comme on fait maturer une bonne viande : des gros bras, des bonnes épaules, une échine forte qui ne plie pas. Je sais que les nénettes aiment ce côté imposant chez les hommes de guerre. Moi, fonctionnellement, ça m’arrange de toiser la plupart de mes gugusses d’un peu de haut. Même père n'échappe pas à la règle : ça fait quelques années que j’ai une vue dégagée sur sa calvitie avancée. Comme ça faisait deux semaines qu’on avait rejoint le front avec père, ma barbe avait poussé d’un bon pouce. Fournie, drue, épaisse, comme à peut près toute ma toison qui me donne un air d’ours bourru. J’en suis un peu un. Certains hommes s’épilent ou se rasent pour tailler ce merdier. Mais, moi, je n’ai pas le temps pour ses billevesées. Ça va rester comme c’est. Il y a des priorités et, la mienne, ce n’est pas ma trogne. Globalement, je sais que, combiné à un bon rang, une face un rien amochée, avec des yeux noirs comme le jais, mon image de futur baron plait. Mais comptez pas sur moi pour faire le minet. Qui me connait sait que j’ai une petite obsession dans la vie : le combat. La belligérance. La bataille. Appelez ça comme vous voulez. Et je n’ai qu’un but : gagner la guerre. De ce fait, je connais mieux certains de mes officiers mieux que ma propre mère. Ma vie est ainsi dédiée aux entrainements et à tout ce qui permet de se distinguer dans un affrontement. J’aime étudier la topologie des terrains. Si je lis un bouquin, c’est qu’un ancien a essayé d’en faire un traité de stratégie militaire. Sinon, honnêtement, je n’y vois pas d’intérêt. On dirait que j’ai appris à écrire uniquement pour envoyer des ordres par faucon. Et, si, petit, ma mère m’a obligé à apprendre à jouer de la flûte, il n’y a plus que le cor que je sais tonner. Outre ce que j’ai dans ma tête de sang bleu éduqué en superficie, je suis plutôt débrouillard de mes mains. Le perfectionnement des armes et de leur usage, c’est presque une passion. Confiez-moi une lame, j’en fais un fil de rasoir en un rien de temps. Tout ça pour dire que je me lève, je respire et je me couche en rêvant de mandale dans la gueule. En donner, pas forcément en recevoir. Mais j’aime cette transe rouge. Cette sensation de se battre pour sa vie qui permet de ne pas oublier ce que c’est d’être vivant. Danser avec une hache et regarder la mort en face, il n'y a que ça de vrai. Pour le reste, je suis un bon vivant, il ne faut pas croire. Bien manger, bien boire, bien baiser, c’est quand même la base dès qu’on n’est plus dans les rangs. Après tout, je suis bien le dernier fils du baron. Autant profiter de l’abondance dès qu’elle se présente. Néanmoins, ne nous trompons pas sur la bête que je suis : la bataille est ma seule maîtresse. Je ne m’attache pas à l’oisiveté. A part ça, j’ai assez peu de conversation, je l’avoue. Je parle quand il faut parler mais jamais pour ne rien dire. Ça ne sert à rien de gâcher sa salive. Les jeux de pouvoir, de copinage, de relations diplomatiques, je les dégueule. Vous avez déjà vu à quoi ça ressemble un banquet de greluches venu parlé politique ? Une petite pièce de théâtre de gens étriqués. J’ai plus de considération pour un va-nu-pieds capable de prendre une arme que pour bourgeois empoté, se tenant bien à l’abri des conflits et incapable de porter dignement une épée. Ils perdent plus de salives à exposer comment se dédouaner d’un problème plutôt que de le régler. Les réceptions sont des pertes de temps. Il ne vaut mieux pas que je m’y présente et, quand je suis forcé d’y aller, j’y suis généralement taiseux et un brin méprisant. Malheureusement, il faut bien chercher des subventions et du soutien miliaire alors chercher des alliés tourne souvent au calvaire. Même si j’ai du coffre et une certaine autorité naturelle qui rabat le caquet de quelques gaillards, je ne sais pas faire ce truc vicieux que fond ceux qui essaye de rentrer dans la tête des autres. Je ne suis déjà pas toujours certain de ce qu'il se passe entre mes deux oreilles alors je n'aurais pas la naïveté de croire connaître ce qu'il y a dans celle de mes interlocuteurs. Je peux faire le coq mais je sais aussi m’écraser. En particulier devant mon père, en fait. C’est lui qui mène la barque à Freden et hors de question de déroger à sa confiance. Depuis que mes frangins sont morts au combat, je sais que je dois me montrer exemplaire. Pour lui, mais aussi pour mère. C’est une dame austère que je soupçonne de ne pas miser une piécette sur ma survie. Il en va ainsi dans les familles où quelques-uns sont prématurément partis. Si vous vous posez la question, j’ai appris à me battre les balloches avec des éperons de ceux qui sont morts. Huvara les a eus comme il aura tous les autres. Moi aussi, il m’aura un jour. Pourtant, par précaution, je préfère ne pas m’attacher. C’est moins difficile, après, lorsqu’il faudra vous enterrer. — Ce n’est pas passé loin aujourd’hui, s’énerva mon père. Le baron de Freden serra les poings et les posa sur la carte dépliée devant nous. J’avais intérêt de me tenir à carreau alors je ne pipai pas mot. Pas question de faire le rigolo quand le daron transpirait cette colère sourde du guerrier pas totalement satisfait. Je attendre qu'il me fasse signe pour ouvrir ma mouille. Je savais de quoi le baron voulait parler. La façon dont l’ennemi avait dérobé sur l’aile gauche de notre armée. Heureusement qu’il restait quelques cavaliers qui n’avaient pas tardé à rappliquer. Sinon, on aurait sûrement été débordé et on n’aurait pas été là pour en débattre. Par mes aïeux, ça nous avait bien réveillé ! Si fait, les autres barons, ceux de Cleyf et de Briet, ils font des petits tournois à la noix. Il leur faut de la mise en scène pour glaner un peu de gloire. Ici, on s’ouvre comme de la viande et, si on ne meurt pas, on finit par s’en marrer comme des grands illuminés. Avec des suppositions, c’était facile de réécrire une histoire terminée. Le vieux se laisser trop souvent turlupiner par ce type d'idées. Mais je savais d’où ça venait. J’avais deux grands frères avant. Des jumeaux. Arnaud et Gontran. Deux gaillards liés comme les deux doigts de la main. Tellement que, lorsque l’un est mort après s’être laissé rongé par des blessures du champ de bataille pleines de pourriture, l’autre n’a pas tardé à le suivre en trouvant du réconfort dans la gnôle jusqu’à en jaunir, s’en déliter de l’intérieur et finir par crever dans son lit, sans panache et engoncé dans le mépris. Le vieux ne voulait pas que ça m’arrive, à moi aussi. Ça m’aurait également arrangé de ne pas me faire embrocher comme un goret. Comme j’étais le dernier garçon, c’était quand même mieux que je reste vivant pour régler les affaires de succession . Ce n’était cette peste de Héloïse, ma petite sœur, à qui on aurait laissé sereinement le trône de Freden. Et mon autre sœur, mon aînée, Louise, ça fait bien longtemps qu’elle avait épousé un riche exploitant minier. En gros, on n’avait d’elle que quelques nouvelles acheminées par lettres qui arrivaient en même temps que les convois ramenant du minerai. Il y avait aussi eu Béatrice. Mais elle est morte de maladie il y a trois ans. C'était une gamine intelligente à qui j'aurais confié sans mal la gestion. C'est juste trop tard pour avoir cette réflexion, allons bon... Donc, autant rendre fier le vieux chevalier et me débrouiller pour ne pas me faire buter, histoire de reprendre tranquillement les rênes de la baronnie après lui. — On s'en est sorti, père, bredouillai-je pour essayer de le faire décrocher de ses obsessions. Le chevalier blanchi par les années n’arrivait pas à décrocher les yeux de la carte représentant la ligne de front. Comme un joueur d’échec, il calculait encore toutes les combinaisons possibles pour élire la meilleure. Celle qui mènerait à la victoire. Et j'avais confiance en lui pour mener l'armée à une fin heureuse après tant d'années à lutter. Mais, bon, s'il pouvait encore m'en laisser un peu, je n'aurais pas trop grogner. Je préfère bien mieux guerroyer que gouverner. — Nos effectifs commencent à être salement réduits, constata le baron. Ces derniers mois, l’adversité des sauvages n’a fait qu’augmenter… Jusque-là, j’avais suivi. J’en avais bavé autant que lui. Et je connaissais assez le vieux biquet pour savoir que qu’il allait me demander des choses bien désagréables juste après. — Je veux que tu retournes à Freden, lâcha le vieux. Tu vas faire un peu de diplomatie pour glaner un peu d’aide à travers les autres duchés. Par Huvara ! Sans déconner … Autant demander à un poulet d’aller livrer un parchemin à l’autre bout de l'enclave. Autant vous dire que j’étais ravi d’être délégué à la causerie alors que j’aurais pu bien mieux servir les miens en reprenant la hache pour débiter encore des sauvages. Pour autant, je n’avais jamais eu la latitude de discuter avec père. Comme le marteau, il savait s’abattre contre l’enclume pour redresser le morceau de fer douteux que j’étais. — Et tu vas embrasser ta mère, ajouta-t-il. Je hochai la tête avec un mélange de lassitude et d’approbation forcée. Je savais où il voulait en venir. Et je n’avais pas envie d’y aller. — Je le ferai, père. Je le ferai.
Et je savais déjà ce que dirait ma mère dès qu’elle me verrait. Que j’avais encore eu le nez cassé. Que ce n’était pas comme ça que j’allais me trouver une jolie demoiselle à épouser. Gnagnagnah, que des simagrées… Ensuite, je me trouverais quelques hommes pour le voyage et il me faudrait partir faire le tour des baronnies et des duchés pour réclamer des ressources en hommes, en armes et en denrées pour subvenir aux besoins de notre armée. Parce que, sans nous, à tout moment, le rempart de l’Ouest risquait de tomber et, avec nous, la jolie paix du duché finirait sûrement en vieux souvenir du passé. - Les couleurs de la maison de Bayard sont le vert et le blanc. L'emblème est le bouc.
- Théobald a une écriture absolument affreuse, malgré l'éducation qu'on lui a dispensée.
- Même si l'arme de prédilection du chevalier est la hache, il est aussi habile à l'arc, à l'épée ou à l'arbalète. Il a de bonnes connaissances en engins de siège (couillard, trébuchet, baliste, pierrière).
- Il adore les chevaux et les faucons mais se méfie énormément des chiens.
- Comme son frère aîné, le guerrier a une relation assez malsaine avec l'alcool. Il a tendance a vite devenir excessif dans ses consommations et devint de plus en plus résistant à son effet.
- Pour finir, un petit arbre généalogique, parce qu'on va pas se mentir que c'est plus facile avec un support :
Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? Sur l'honneur, je certifie. Comment vous nous avez trouvé ? Demandez à la boiteuse. Quel est votre smiley préféré ? On est dans le thème, comme ça : | |
Messages : 498 Date d'inscription : 30/04/2023
Ven 1 Mar - 21:10 Maximilien d'Altoran Comte d'Elgenn | | | |
Messages : 38 Date d'inscription : 06/02/2024
Sam 2 Mar - 2:07 Enguerrand Wittelbach Commerçant de Cleyf - Truand charmeur | | | |
Messages : 678 Date d'inscription : 13/09/2017
Sam 2 Mar - 6:27 La Corruption Fléau du monde | | Bonjour Théobald Oui il est tôt T.TAprès lecture de ce qui est déjà présent, cela me semble déjà assez complet, n'hésite pas à me dire si tu as fini ou à poser d'autres questions. Bonne journée | |
Messages : 995 Date d'inscription : 20/08/2023
Sam 2 Mar - 12:39 | | | |
Messages : 570 Date d'inscription : 05/05/2023
Sam 2 Mar - 14:19 A savoir - Age: 27 ansMétier : Mercenaire - Cheffe de compagnie Sigrid D'Östbourg Cheffe de Meute | | Bienvenue à toi grand mâle alpha ! | |
Messages : 304 Date d'inscription : 01/05/2023
Sam 2 Mar - 21:42 Thalie de Rouvet Soeur du Vicomte de Vichet | | Bienvenue Théo :) Hâte de voir ce futur baron évoluer parmi nous (en espérant qu'il ne finisse pas comme ses chers frères !) | |
Messages : 202 Date d'inscription : 01/03/2024
Dim 3 Mar - 20:53 Théobald de Bayard Héritier de la Baronnie de Freden La guerre, toujours la guerre | | Merci à tous ! :-)
J'étais pas certain de mon premier jet. Du coup, j'ai repris un ou deux trucs par ci, par là. Je pense qu'on n'est pas trop mal comme ça.
Ça vous plait ? Ça vous va ? | |
Messages : 13 Date d'inscription : 15/01/2019
Dim 3 Mar - 22:39 | | Bonsoir Théo et de nouveau bienvenue parmi nous ! Je n'ai rien à redire sur ta fiche, très agréable à lire ! Je te donne donc de ce pas ta couleur et tu pourras te lancer dans l'aventure :) Si tu veux faire une demande de RP, c'est par ici. Bon jeu parmi nous et n'hésites pas si tu as des questions | |
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